Pour le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, il faut que chacun choisisse son camp dans la perspective de la présidentielle du 29 juillet prochain. Il donne jusqu’au 31 mars, délais de rigueur.
Ce qui veut dire que les partis de la majorité présidentielle devraient se prononcer sur leur décision de soutenir ou non le président sortant dès le 1er tour de la présidentielle de juillet prochain. Avec le choix de l’Adéma de préférer une candidature interne, son départ de la majorité et l’éviction de ses ministres du gouvernement deviennent une évidence sauf que le président de la République avait rassuré les ministres concernés que la candidature ou non de l’Adéma ne changerait rien de leur sort. Des propos qu’IBK a tenus lors d’un conseil des ministres. Ses proches et ses partisans au sein du parti de l’abeille espèrent toujours que l’appel à candidature sera infructueux puisque aucun prétendant ne pourrait satisfaire aux critères d’avoir les 2/3 des soutiens. Un calcul qui a toutes les chances d’être faux puisque des candidats comme Kalfa Sanogo, Dramane Dembélé voire Moustaph Dicko n’ont aucune intention de rallier IBK. Le président de la République et son Premier ministre sont devant une première divergence.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau