Les coups durs se multiplient pour IBK. En plus de la démission retentissante de son Premier ministre et des critiques du ministre français de la Défense sur sa gestion de la crise du nord, il va lui valoir accepter de collaborer avec Blaise Compaoré qui héberge pourtant depuis plusieurs années les bandits armés du MNLA et même des terroristes. Une collaboration indésirable imposée à lui par la Cédéao qui a renouvelé sa confiance au très sulfureux président du Faso.
Pour lever toute équivoque, le nouveau président de l’organisation sous-régionale, le Ghanéen Dramani, vient de réitérer au gouvernement malien que Blaise Compaoré reste « le principal médiateur de la Cédéao » dans la crise malienne. Une couleuvre de plus à avaler pour le régime d’IBK qui nous avait pourtant assuré, au retour du récent sommet de la Cédéao tenu à Yamoussoukro, que le tombeur de Thomas Sankara était désormais sorti du dossier malien. Encore une fois, Koulouba, qui est lâché de toutes parts, est renvoyé à ses chères études qui lui rappellent qu’il n’a aucune prise sur la marche actuelle du pays.
DAK