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En RDC, le nouveau gouvernement se fait toujours attendre

La formation d’un nouveau gouvernement est l’une des mesures clés de l’accord politique signé entre majorité et une frange de l’opposition le 18 octobre dernier.

joseph Kabila president chef etat congolais

Il devait être créé dans les 21 jours à partir de la signature de l’accord, avec un Premier ministre issu des rangs de l’opposition, soit ce mardi dernier délai. Pourtant, toutes les parties s’accordent à dire que ça n’aura pas lieu. Explications.

Pour le secrétaire général adjoint du PPRD, le parti présidentiel, pas de mystère, le président Kabila avait averti que le jour 1 de l’accordcommençait à la remise officielle de ce dernier au chef de l’Etat. « Nous devions le rencontrer le 18 octobre, jour de la signature de l’accord, mais son agenda ne l’a pas permis », explique Emmanuel Ramazani Shadari. Information confirmée par plusieurs membres de la délégation de l’opposition au dialogue et qui ne semble aujourd’hui ne faire que très peu de débat parmi les délégués. « Kabila, les délais, ce n’est pas son fort », s’amuse l’un d’eux. Un autre explique que ce retard n’aura pas d’incidence sur le calendrier électoral.

Finalement, comme Joseph Kabila a reçu les délégués le 24 octobre, le nouveau gouvernement devrait être formé d’ici au 14 novembre. Une date butoir, dit-on du côté de la majorité, comme l’opposition au dialogue. Les rares voix qui s’élèvent disent que c’est un mauvais départ que de glisser sur la première des dates imposées par cet accord.

Mais un autre paramètre rentre en ligne de compte : les consultations lancées par la conférence épiscopale sur impulsion de Joseph Kabila lui-même depuis un peu plus d’une semaine pour rapprocher les points de vue entre les signataires de l’accord et les autres, le rassemblement de l’opposition et le MLC, notamment. Négociations sans objet, disent certains, si le gouvernement était formé.

Hier encore, les évêques ont rencontré Etienne Tshisekedi, le président du conseil des sages du Rassemblement. Ils devraient rencontrer dans les prochaines heures des représentants de la majorité, voire même le chef de l’Etat lui-même à qui ils devraient remettre leurs conclusions. Les évêques ont imposé le secret aux participants à ces consultations, tant elles sont périlleuses, puisque le rassemblement de l’opposition comme le MLC exigent toujours le départ de Joseph Kabila le 19 décembre, à la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel.

 

 

Source: rfi

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