Le mouvement pour le Retour d’ATT (MR-ATT) réclame le retour au bercail, dans les plus brefs délais, de l’ancien Président Amadou Toumani Touré. Le nouveau mouvement attend agir et œuvrer dans le but de créer les conditions pour ce retour. « Le MR-ATT n’a aucun objectif politique », précise son président, Aliou Mahamadou Maïga. Il espère un appui et un soutien du président Ibrahim Boubacar Keita.
Politique :
Mobilisation autour de Niamé Keïta
De kalabambougou (son lieu de résidence) à Nara (sa localité natale et son fief politique), en passant par les communes du Mandé (une zone qu’il fréquente), l’honorable Niamé Keïta est actuellement l’objet de nombreuses sollicitations, précisément de la part de la couche juvénile qui ne jure que par lui. Ainsi, des clubs de soutien à Niamé commencent à se créer et à s’implanter un peu partout dans les endroits cités. Ces clubs ont pour objectif, entre autres, de donner plus de visibilité aux actions socio-politiques de l’enfant de Nara. Aussi, les jeunes (initiateurs de ce regroupement) veulent constituer un vaste rassemblement autour de l’ancien officier de la police qui, aujourd’hui, siège à l’Assemblée nationale.
Pour mémoire : l’inspecteur général de police, après une retraite méritée, s’est engagé dans la politique à partir de 2013. Il a été élu dans la circonscription de Nara. Il est membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, alors que tout le monde le voyait, à juste titre, occuper la tête de la commission Défense. Mais, il fut victime de la gestion à la fois monarchique et clanique qui mine actuellement le Mali. A la place de Niamé, la commission Défense a été offerte au novice Karim Keïta. Et pour cause…
PRESIDENTIELLE 2018
Me Tall dans la course ?
Maître Mountaga Tall, président du CNID et ancien ministre sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2018 ? Des sources proches du parti l’indiquent.
Acteur du mouvement démocratique de 1991, Me Tall a été député, puis ministre. Aussi, il a été candidat à tous les scrutins présidentiels de 1992 à nos jours.
PRESIDENTIELLE 2018 :
L’heure de vérité pour Tatam Ly
L’ancien premier ministre, Oumar Tatam Ly, est fortement sollicité pour être candidat à la prochaine élection présidentielle.
En effet, de nombreux appels émanant de cadres et d’associations de jeunes sont lancés à l’adresse du banquier. Tatam Ly répondra-t-il favorablement à l’appel de ses partisans ? Il semble qu’il envisage sérieusement de briguer la magistrature suprême.
A rappeler que Oumar Tatam Ly avait démissionné en 2014 de son poste de Premier ministre, en dénonçant la mauvaise gouvernance d’IBK.
PRESIDENTIELLE 2018
Hamadoune Touré, bientôt à Bamako
Candidat déclaré à l’élection présidentielle, Hamadoune Touré, ancien patron de l’UIT et actuellement à la tête d’une ONG basée à Kigali, s’apprête à effectuer un séjour à Bamako.
Selon des sources, M. Touré mettra à profit son séjour pour accélérer la mise en place du Mouvement qui soutien sa candidature. A en croire l’entourage du candidat, plus de 200 associations de soutien auraient déjà été créées à travers le pays. Aussi, des contacts sont en cours avec des hommes politiques favorables à la candidature d’Hamadoune Touré. Ceux-ci pourraient rejoindre le Mouvement, indique-t-on.
KIDAL
Barkhane dans le viseur des populations
Pour la troisième fois en moins d’une semaine, des habitants de Kidal sont sortis dans la rue pour réclamer le départ de l’opération Barkhane de leur ville, contrôlée par des groupes armés. Les manifestations se sont déroulées en face du camp de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) de Kidal, qu’occupent également les forces de Barkhane. Au cours de la manifestation de dimanche, des civils ont jeté des cailloux sur les véhicules appartenant aux militaires français, obligeant les conducteurs à rouler à vive allure pour se mettre à l’abri.
Ces manifestations font suite à l’intervention de Barkhane dans une maison privée, fortement soupçonnée d’appartenir à un présumé trafiquant, proche des jihadistes.
BURKINA
Bassolé en liberté provisoire
Le général Djibril Bassolé, incarcéré à la maison d’arrêt et des corrections des armées (Maca) depuis plus de deux ans pour son implication présumée dans le putsch raté de septembre 2015, a été mis en liberté provisoire le mardi 10 octobre. Cette mise en liberté provisoire intervient quelques jours après le renvoi de l’audience de la chambre de contrôle au 25 octobre prochain. Celle-ci doit confirmer ou infirmer les charges contre les 107 inculpés, civils et militaires. Au total, 63 personnes mises en cause dans ce dossier bénéficient d’une liberté provisoire. Seulement 21 accusés, dont le général Gilbert Diendéré, sont actuellement détenus à la Maca, alors que neuf autres sont en fuite.
SCOLARISATION DES FILLES
Le Mali en queue de peloton
Selon un classement publié mardi par l’ONG ONE, neuf des dix pays au monde où les filles ont le moins accès à l’éducation sont en Afrique. Il s’agit du Soudan du sud (le pays qui enregistre la moins bonne performance), de la Centrafrique, du Niger, du Tchad, du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, du Liberia et de l’Éthiopie.
Au Soudan du Sud, une fille sur quatre seulement va à l’école primaire et seuls 15,93 % des filles ont accès à l’éducation. Ce pays d’Afrique orientale est suivi par la République Centrafricaine (17,75 %), le Niger (21,50 %), l’Afghanistan (23,51 %), le Tchad (27,16 %), le Mali (29,28 %) et la Guinée (30,35 %).
Le Burkina Faso figure en 8è position (33,03 %) et seul 1 % des filles ont terminé leurs études secondaires. Les deux derniers pays du classement sont le Liberia (36,20 %) et l’Éthiopie (36,79 %).
Guerre en Libye
Sarkozy assigné en justice
Des organisations de la société civile ouest-africaine ont créé le 7 octobre à Bamako un Front pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme en Afrique. L’une des premières actions de ce mouvement, parrainé notamment par le reggae man Tiken Jah Fakoly, a été de déposer une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, pour avoir déclenché la guerre en Libye.
La plainte a été déposée le 7 octobre à La Haye par un avocat basé au Canada, selon les membres du Fispa qui est un regroupement de quinze associations et organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest.