Le président français Emmanuel Macron effectue une courte visite au Qatar ce jeudi 7 décembre. Au menu de la rencontre avec l’émir, la lutte contre le terrorisme, la crise dans la région mais aussi des contrats. La veille, le président américain a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël, provoquant une flambée de réactions.
Le président français, Emmanuel Macron poursuit sa tournée internationale ce jeudi au Qatar sa première dans ce pays depuis son élection. Le mercredi, il était en Algérie dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Cette visite intervient à un moment où le Qatar est en tension avec ses voisins, qui l’accusent de soutenir le terrorisme. Accompagné de son ministre des Affaires Étrangères,Jean Yves Le Drian et celle des armées, Florence Parly, le président Macron s’est rendu à la base américaine située à quelques 30 kilomètres de Doha, la capitale. Il a rencontré les soldats français se trouvant sur cette base. Il a ensuite été reçu par l’émir du pays avec qui il a abordé les questions de financement du terrorisme, la lutte contre la radicalisation et des gros contrats bilatéraux. Le sujet de terrorisme avait été évoqué par Macron avec les Émirats Arabes unis et l’Arabie Saoudite lors de sa visite de novembre dernier dans ces pays. Des soupçons sur des présumés financements du terrorisme ont abouti à la rupture des relations entre Qatar et ses voisins du Golfe depuis six mois. Pour le président Emmanuel Macron, qui a tenu une conférence de presse avec l’émir, « la lutte contre le terrorisme est une priorité ». Il a signé dans ce cadre, avec le jeune émir, Cheick Tamin ben Hamad Al-Thani une déclaration d’intention qui vise à renforcer la coopération entre les deux états face à la menace terroriste et à l’islamisme radical. Dans le même souci de contrer le phénomène, le président français compte tenir à Paris dès début 2018, une conférence internationale sur le financement du terrorisme et la radicalisation.
Des contrats, aussi , s’élevant 12 milliards d’euros ont été obtenus par le président français. Achat de 12 avions de combat Rafal et l’intention d’acheter 32 autres, la concession de l’exploitation et la maintenance du métro automatique de la capitale aux groupes français RATP Dev et Keolis et tant d’autres types de contrats ont été conclus. La position ‘’médiane’’ de la France dans la crise qui oppose ce pays si riche à ses voisins, pourrait compter dans le choix d’un tel partenaire.
Au Proche-Orient, la tension s’enflamme avec la reconnaissance du président américain le 6 décembre de Jérusalem comme étant la nouvelle capitale de l’etat hébreux. La décision a suscité des condamnations internationales et des indignations. La France dit ne pas l’approuver. Dans les territoires palestiniennes ce jeudi, un appelle à ‘’ la résistance’’ est lancé. Des échauffourées entre manifestants et soldats israéliens ont fait déjà selon France 24 une quinzaine de blessés parmi les manifestants. Des réactions violentes pourront avoir lieu le vendredi, jour de prière.
journal du mali