Circuler sur l’axe Niamana-Yirimadio reste un calvaire, regrettent ses usagers. Malgré l’élargissement de cette route et l’inauguration de l’échangeur, ils dénoncent l’occupation anarchique de la route par des vendeurs ambulants.
A Yirimadio, non loin de l’échangeur, la circulation est généralement confuse le matin, chaque usager cherche à se frayer un chemin pour ne pas être en retard au service. Le policier essaie tant bien que mal de réguler la circulation. Pour les usagers, cette routine est insupportable. « C’est à cause du marché. Les vendeurs s’installent même au bord de la route », déplore un conducteur. « Et si tu les touches, tu auras des problèmes », ajoute-t-il. « Ça m’arrive d’être en retard au service à cause des embouteillages sur cette voie », explique un autre usager. « Des marchandises sont étalées jusqu’au tronçon réservé aux motocyclistes. C’est vraiment déplorable », martèle un jeune conducteur de véhicule personnel.
Même calvaire pour des conducteurs de transports en commun
Le stationnement des SOTRAMA est impossible, avec l’installation des vendeurs sur la route, souligne Adama Diallo, conducteur de transport en commun. « C’est un ras-le-bol. On dirait que l’échangeur ne sert à rien », regrette-t-il. « Nous ne pouvons pas garer nos véhicules sinon les policiers risquent de nous taxer pour infraction », poursuit Adama. Il pense qu’il faudrait trouver une solution pour déplacer les vendeurs qui occupent la voie.
Impacté par l’embouteillage, Madou Samaké, conducteur de moto-taxi propose des solutions. « Pour rendre fluide la circulation, les autorités doivent mettre des barrières entre les marchands et la voie et construire un échangeur piéton », recommande M. Samaké.
Pour leur part, les vendeuses expliquent que c’est au bord de la grande voie qu’il y a plus de clientèle. Par ailleurs, les autorités en charge des routes n’ont pas voulu réagir à la question. Elles affirment tout de même, que la route en question est toujours en chantier.
Source : Studio Tamani