Les différents stades africains ont vibré au rythme des compétitions africaines de clubs qui ont vu jouer deux clubs maliens en préliminaires de la ligue des champions africains. Il s’agit du Réal et du Stade Malien de Bamako qui jouaient leur match retour respectivement au Nigéria face aux Nigérians de Rivers United et au Mali face au Barrack Young Controller(BYC) du Libéria. A l’aller le Réal avait été tenu en échec à domicile (0-0) tandis que le Stade Malien perdait à l’extérieur (0- 1).
Après l’élimination des Aigles du Mali dès le premier tour de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations, les amateurs du ballon rond, espéraient vite oublier cette humiliation avec l’entrée en lice du Real et du Stade pour les préliminaires de la ligue des champions africains. Après les matches aller qui ont vu le nul concédé à domicile par le Réal contre les Nigérians de Rivers United (0-0) et la courte défaite du Stade à l’extérieur face aux Libériens du Barrack Young Controller(BYC) (0-1), les maliens n’avaient jamais imaginé que les Blancs de Bamako et les Noirs et Blancs de Bamako allaient être éliminés dès les préliminaires de la ligue des champions africains.
La preuve ces deux équipes étaient des équipes choyées et bien entretenues par le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra. Malgré tous les moyens matériels et financiers mis à la disposition de ces deux clubs, une manière de narguer les clubs du collectif, ils sont restés sur le quai dès les préliminaires à la faveur des matches retour. Ainsi le Réal a été balayé par Rivers United (0-4) et le Stade Malien fut humilié à domicile lors des tirs au but (6 tab 7) après avoir égalisé sur l’ensemble des deux matches face aux modestes Libériens de Barrack Young Controller au Nigéria.
Le comble c’est qu’on avait fait croire aux supporters du stade malien que l’arbitre leur avait refusé 2 buts marqués au Libéria.Mais pour les observateurs avertis, cette élimination précoce du Réal et du Stade n’est que le fruit d’une injustice érigée comme mode de gestion et d’un système mafieux instauré par le président de la fédération malienne de football en complicité avec les responsables de ces deux équipes. Unsystème battu autour de la corruption, du mensonge, des violations des textes, du faux et usage de faux, de la tromperie, du détournement des fonds, de l’exclusion de certains clubs, ligues et responsables du football dans la gestion du football malien et cela depuis le 10 janvier 2015.
Comme cela ne suffisait pas, les soutiens déclaraient partout que la fédération malienne de football n’a jamais eu autant de président chanceux comme Boubacar Baba Diarra. Mais ils ont tous oublié que Dieu n’aime pas l’injustice et tôt ou tard sa justice finira par tomber. Et ce qui est arrivé aux Aigles du Mali le 24 janvier dernier et depuis le 19 Février dernier avec le Réal et le Stade.
En tout état de cause cette élimination, du Réal et du Stade malien dès les préliminaires de la ligue des champions d’Afrique, n’est que la suite logique de la descente aux enfers du football malien par la faute du président de la fédération malienne de football, les dirigeants et les supporters de ces deux clubspour leur injustice à l’égard des autres clubs, ligues et dirigeants.Après l’élimination des Aigles du Mali dès le premier tour de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon, c’est au tour de deux clubs engagés dans la ligue des champions africains de clubs, d’être honteusement éliminés dès les préliminaires. Dire que la fédération malienne de football n’a jamais autant de président chanceux que Boubacar Baba Diarra, allez-y savoir le reste.