C’est la lamentation poignante du président du marché de bétail de Niamana, Boubou Cissé, qui intervenait lors de la visite du ministre de l’Elevage et de la Pêche. Il a fait cas signalé des difficultés auxquelles ils sont confrontés depuis des années. Avant de présenter quelques doléance
Selon Boubou Cissé, l’élevage est devenu un sacerdoce, un métier qui a du mal à nourrir son homme, cela du fait des difficultés auxquelles il a demandé au ministre de chercher des solutions. « Les éleveurs maliens viennent d’être sommés de quitter le territoire guinéen avec leurs troupeaux », a déploré le président du Marché de Niamana. Aussi, il a dénoncé les conditions de travail de son marché. « Le marché de Niamana existe depuis plus de 20 ans mais jusqu’à présent ils n’ont pas accès à l’eau et à l’électricité », argue-t-il.
Pour sa part, Mme Kané Rokia Maguiraga dit avoir pris bonne note des doléances tout en citant quelques réformes initiées dans le secteur pour amoindrir certaines difficultés des éleveurs. Pour leur part, les professionnels ont promis de faire tout pour maintenir les denrées à des prix raisonnables. Le ministre leur a donné une enveloppe symbolique de 200 000 F CFA, 2 tonnes d’aliments bétails et des kits d’abreuvements.
Elle a rassuré les marchands de bétail et les éleveurs du marché de bétail de Niamana que le gouvernement reste attentif à toutes leurs préoccupations. Avant d’indiquer que dans les jours à venir, il sera construit à leur bénéfice et sur leur demande, deux marchés à bétail et une unité laitière dans le District de Bamako.
En plus, Mme Kané Rokia Maguiraga confie qu’il est envisagé le bitumage du tronçon qui relie le carrefour de l’Hôpital du Mali au site de l’Abattoir frigorifique de Sabalibougou Mais également, un vaste programme de réalisation d’espaces pastoraux, de points d’eau pastoraux, etc.
Mahamane Maïga
Lejecom