Dans la perspective des élections de proximité pour lesquelles le report est sur toutes les lèvres, un ministre du gouvernement voulait se lancer dans la course au compte des élections régionales. Mais, il a été sommé par le Premier ministre de ne pas se présenter.
S’il y a un sujet qui alimente les débats dans les salons feutrés de la capitale, c’est bien le maintien ou le report des élections communales, régionales et du district, prévues le 25 octobre prochain. Nonobstant que deux tendances se dégagent sur la question à savoir ceux qui sont pour le maintien de la date indiquée (le 25 octobre 2015) et ceux qui sont contre la tenue du scrutin, il reste entendu que l’écrasante majorité de la classe politique est pour la programmation à une date ultérieure de ces scrutins au motif que le contexte sécuritaire du pays ne s’y prête pas.
En attendant que les uns et les autres ne soient fixés sur un éventuel report ou non de ces élections de proximité, un ministre dans le gouvernement actuel avait nourri l’intention de se présenter aux élections régionales. Mais, son rêve n’a été que de courte durée puisque, selon des sources concordantes, il aurait été déconseillé par le chef du gouvernement de se présenter candidat. Non pas parce que son droit civique ne le permette, mais parce qu’apprend-on, le PM lui aurait signifié qu’il a encore besoin de lui dans le gouvernement. Et qu’à ce titre, il lui demande de ne pas se présenter aux élections régionales.
Le ministre en question n’a pas fait acte de candidature. Signe pour d’autres, que le remaniement ministériel annoncé n’est pas pour demain et que même s’il interviendrait, le ministre ayant renoncé à sa candidature pour les régionales au compte de son parti n’est apparemment pas sur la liste des futurs départs.
Il reste également à savoir si le ministre en question, non moins chef de parti politique était au sérieux. Si sa volonté était sincère, du moment que ses droits civiques ne sont nullement affectés, il aurait dû démissionner de son poste pour se consacrer à sa nouvelle aventure. D’un autre côté, cela pourrait justifier l’injonction du PM. Selon les lois en vigueur, un membre du gouvernement doit démissionner s’il a l’intention de briguer un mandat électif.