Le Mali s’apprête à vivre un/le match décisif de son histoire. Sélectionner, préparer, planifier : si nos femmes sont prêtes pour la CAN 2018, la jeunesse malienne va devoir choisir la meilleure équipe pour l’avenir de son pays. Pas question d’être absent, lésé ou perdant.
L’heure du mercato a sonné, le challenge sera d’assurer la diversité des compétences dans le respect des règles, pour occuper l’ensemble des postes et la totalité du terrain : du nord au sud. Sans cette unité, pas de victoire ! Alors qu’il n’existe pas d’équipe sans supporters comment pourrait-il y avoir des leaders sans peuple pour les soutenir ?
La jeunesse malienne ne doit plus tergiverser, ça n’est pas en rentrant dans le match que l’on s’interroge sur le choix de son équipe. Lorsque l’hymne national malien se joue, c’est du salut des joueurs dont il est question, d’une mobilisation sans faille, d’hommes, d’une équipe tournée vers des valeurs et des objectifs communs : aujourd’hui et demain nous parlons de démocratie.
Attaques, défense, percée, capitaine, offensive…si les termes utilisés au football ressemblent davantage à des déclarations de guerre et si l’objectif reste la victoire de l’un sur un autre, il s’agît bien de comprendre que c’est au travers d’un subtil mélange d’unité, de dialogue et d’occupation de l’ensemble du terrain par la diversité des approches et des compétences que l’on fait face à l’adversaire.
Jeunesse malienne, il ne s’agît plus de savoir qui est l’ennemi mais de comprendre que les terroristes ne feront pas partie du jeu des élections. Le terrorisme, le radicalisme religieux c’est l’anti-jeu, un but contre son propre camp : inutile, ridicule, une stratégie passéiste…une défaite assurée pour notre pays !
Idrissa KHALOU