Après trois années de gestion du pouvoir, les communales qui se profilent à l’horizon sont des rings qui permettront à la majorité présidentielle de jauger sa force après les dures épreuves qui ont entamé la côte de popularité de leur mentor. Même si elle parait encore lointaine, l’élection présidentielle de 2018 est dans les têtes de tous les politiques. Notamment le président Ibrahim Boubacar Keita qui avait laissé entendre qu’il n’a pas été élu que par le RPM.
Face aux querelles intestines qui minent le RPM et à la frilosité de la mouvance présidentielle, la stratégie du président de la république à l’approche de la présidentielle de 2018 suscite des interrogations. Sur qui IBK s’appuyera –t-il pour se faire réélire ?
A cette question l’ex président du RPM semble avoir la réponse. La nomination de plusieurs 1ers responsables des partis politiques dans le gouvernement et dans certains postes de responsabilité indique clairement qu’IBK compte sur une large coalition pour passer le cap fatidique de 2018.
Le refus du président de la république de nommer un premier ministre issu de son parti et le problème de gouvernance ont largement entamé la cohésion des tisserands. La victoire de Tréta à la tête du RPM est une situation qui n’est pas favorable à la gestion jusque là instaurée par IBK.
En tout cas les élections communales doit permettre à Chef de l’Etat de savoir si réellement il peut toujours compter sur ses supposés camarades du RPM. Il n’est un secret pour personne que les ténors de son parti sont des habitués des passages en force.
Bany
Source: Le Caiman de Indè
