Au Gabon, les préparatifs des élections législatives jumelées aux locales vont bon train. Le premier tour est prévu le 6 octobre. L’on sait qu’une partie de l’opposition dirigée par Jean Ping appelle au boycott de ces élections alors que plusieurs autres partis de l’opposition ont décidé d’y participer. Avant même la publication des candidatures retenues par le Centre gabonais des élections (CGE), un constat est clair, la majorité et l’opposition iront à ces élections en rangs dispersés.
« On aurait aimé tester les listes communes dès le premier tour, mais les pourparlers engagés avec certains partis de la majorité n’ont pas abouti », a confessé Estelle Flore Angangou, porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG). Ce parti au pouvoir au Gabon depuis 50 ans a été contraint de retirer une candidate d’un parti ami qu’il avait déjà investi suite à l’échec des négociations.
« Notre charte prévoit qu’au 2e tour, tous les partis de la majorité soutiennent le candidat en ballottage favorable », a rappelé Mme Angangou.
Du côté de l’opposition, les choses ne sont pas aussi faciles. « La mayonnaise ne prend pas vraiment, car au sein de l’opposition, il y a trop de divergences, d’ego et de querelles de leadership », soutient un universitaire. A ce jour, seuls l’Union nationale et le Rassemblement héritage et modernité sont tombés d’accord sur des listes communes. Les tractations se poursuivent et pourront révéler des nouvelles alliances avant l’ouverture de la campagne électorale le 25 septembre prochain.
RFI