Les alertes se suivent et se succèdent sur les cas d’accidents plus ou moins graves sur les routes maliennes. Compte tenu de l’urgence de la situation, je donnerais quelques affirmations sans pouvoir les étayer par des chiffres du ministère malien des transports. Il semble que la vitesse, suivi du mauvais état des routes et des véhicules soient les premières causes des accidents sur les routes maliennes.
Les pays qui disposent d’un axe routier en bon état, prennent des dispositions afin de réduire les limitations de vitesse en vigueur. Par exemple, les limitations à 90 kms/h passent à 80 sur les routes à 2 voies. Les moyens de contrôle sont mis en place ( radars fixes et mobiles).
En regardant le cas de la France, la vitesse maximum autorisée au Mali ne devrait pas dépasser les 80 kms /h.
En ces moments d’élections, une grande campagne de sensibilisation devrait être mise en place à tous les postes de gendarmerie. A mon avis, il s’agit d’échanger avec les usagers de la route, sur le respect des limitations de vitesse pour leur propre sécurité. Vu l’étendue du problème, les panneaux seuls, ne suffisent plus.
Dans les briefings quotidiens des candidats à l’élection présidentielle, une attention particulière doit être faîte sur la sécurité routière.
Cette occasion pourrait permettre aux candidats de la diffuser à l’ensemble de la population qu’ils sont appelés à protéger.
Ibrahima Koné