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Election présidentielle de 2018 : Les autorités intérimaires voleront-elles au secours d’IBK pour l’obtention d’un second mandat ?

Pour se conformer au diktat de la communauté internationale pour la signature de l’accord de paix  issu du processus d’Alger, le gouvernement IBK, dans une opacité, voulue et entretenue force la mise en place des autorités intérimaires. 

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Rappelons que la mise en place de ces autorités intérimaires signifie qu’une autre administration parallèle doit exercer la fonction dévolue  à la seule administration autorisée par la loi fondamentale de la République. Les gouvernants actuels veulent endormir la conscience populaire des maliens avec cet accord de soumission et d’imposition des ifoghas très minoritaire, au peuple malien et aux régions du Nord. Le gouvernement ne consulte que les Ifoghas avant de décider de l’avenir du septentrion malien.

En effet, plusieurs voix et même certains mouvements politico-armés se lèvent pour décrédibiliser et dénoncer l’installation des autorités intérimaires. Dans le dit accord, s’il y a bien des points de discordes, c’est bien les parties concernant les autorités intérimaires. Aucun article du texte de l’accord n’est  plus contesté dans son application que l’installation des  autorités intérimaires. Les jeunes de GAO, Tombouctou et même  de Bamako ont manifesté pour protester vigoureusement  et montrer leurs oppositions par rapport à la mise en place des autorités intérimaires. La région de Ménaka, a travers le Mouvement pour le Salut de l’Azawad, a manifesté il y a deux semaines, pour dénoncer à son tour, le décret pris en conseil des ministres. Nous savons que les imghad,  qui sont  l’ethnie majoritaire à Kidal, sont farouchement opposés au  HCUA et  au MNLA composante de la CMA dans leurs  volontés de sécession de Kidal. Donc a part les enfants chouchous du  Mali, à savoir les ifoghas de Kidal, aucune autre communauté ne souhaite voir  siéger les autorités intérimaires au sein de leurs collectivités territoriales.

En dépit de toutes ces contestations et protestations parfois catégoriques des populations du Nord, IBK et son gouvernement restent camper sur leurs positions. Comment peut-on parler du lion à la place du lion, ironise un jeune leader de Gao.

Pourquoi IBK  veut-il  faire pleurer le peuple en donnant à la CMA, ce qu’elle n’a pas eu à travers l’Accord d’Alger en 2015. Certaines sources pensent qu’il y a dans cette histoire, un deal entre IBK et la CMA. Les mêmes sources disent que la CMA à promis à IBK de le faire passer à l’élection présidentielle de 2018 au premier tour par le vote des populations administrées par les autorités intérimaires.

En voici  aussi un modèle de démocratie en Afrique, diviser le peuple pour avoir un second mandat.                                                                                                                                          Seydou Diarra 

 

 

 

Source: Le Carréfour

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