Toujours pas de compromis entre les syndicats de l’éducation et le gouvernement. Un nouveau préavis de grève vient d’être déposé par les syndicalistes le jeudi 21 Février, qui va du lundi 11 mars au 5 avril 2019, soit 360 heures de débrayage. Pourquoi ?
Depuis des mois, les écoles primaires, secondaires et même les lycées sont paralysés à cause des nombreuses grèves des enseignants.
En effet, c’est suite à l’échec des négociations entre l’autorité et les syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 le mardi 12 février dernier que ceux-ci ont décidé de renouveler leur préavis d’observer une grève de 15 jours cette fois-ci, à partir du lundi 11 mars jusqu’au 5 avril 2019.
La question qui tourmente tout le monde, particulièrement les parents d’élèves est de savoir l’année pourra être sauvée. D’où le spectre d’une année blanche qui plane désormais.
En réponse, Adama Fomba, porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 lors d’une interview exclusive accordée à votre journal a dit ceci : « Cela dépendra de la responsabilité du président de la République et des membres du gouvernement».
Ainsi, jusqu’à présent les deux parties sont toujours à couteaux tirés, sans trouver un moindre d’accord.
Pour rappel, les points de désaccord entre les deux parties sont: l’octroi d’une prime de documentation; l’octroi d’une prime de logement, l’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale en Conseil des ministres, la finalisation du processus de régularisation administrative et financière des sortants de l’ENSup (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et IPR-IFRA (ainsi que toutes les grandes écoles: ENI, IPR-IFRA, ENETP, conservatoire Balla Fasseké….).
Le moins qu’on puisse dire est chacune des deux parties doit jouer sa partition pour mettre fin à ces grèves répétitives pour l’intérêt général. Sinon ce sont les enfants (l’avenir du pays) qui récolteront les pots cassés.
Par Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut