Sur le rapport du ministre du Travail et de la Fonction publique, Chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale.
L’éducation est le pilier du développement de tout pays et constitue une priorité nationale. Ainsi, il a été accordé à l’éducation près de 17% du Budget national, indique le communiqué.
L’adoption du présent projet de loi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements de l’Etat et de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel enseignant. Ce statut a été obtenu le mardi 2 mai 2017 à la suite des négociations entre le gouvernement et les représentants des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre. Il faut rappeler qu’il a fallu des mois de grève au collectif des cinq syndicats pour obtenir gain de cause. L’incidence de ce nouveau statut est estimée à environ 5,6 milliards de F CFA.
Le dossier sera sur la table de l’Assemblée nationale pour validation dès l’ouverture des débats de la session d’octobre.
Il a fallu l’intervention de sept ministres du gouvernement pour arracher la suspension de la grève des enseignants à l’époque. Il s’agit du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadou Konaté, en présence du ministre du Travail et de la Fonction publique, Diarra Racky Talla, du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, du ministre de l’Education nationale, Mohamed Ag Erlaf, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assétou Founé Samaké Migan, du ministre des Maliens de l’extérieur, Dr Abdramane Sylla, du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra, du ministre de la Décentralisation et la Fiscalité locale, Alhassane Ag Ahmed Moussa.
Ousmane Daou
Source: L indicateur du renouveau