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Editorial : Nous avons besoin de mieux

Tel un couperet, la démission du gouvernement Tatam Ly est tombée dans les oreilles des Maliens préoccupés  par la nouvelle de l’attaque de la résidence de l’ancien président Alpha Omar Konaré à Titibougou.

 

presse papier afrique

 

 

Surprise ? C’a en est une. Après la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale, les Maliens ne comprenait plus pourquoi le président Ibrahim Boubacar Kéita continuait de maintenir son gouvernement, un gouvernement somnolent et amorphe.

 

Pourtant, notre pays continuait de croupir sous les arrogants défis telles les questions sécuritaires, la baisse du niveau de vie des populations, les problèmes scolaires (malgré l’apparente accalmie), le ralentissement des investissements étrangers, et la restauration de l’autorité de l’Etat.

 

On reproche à tort au président lui-même d’effectuer plus de déplacements à l’étranger qu’à l’intérieur du Mali. Or l’explication est très simple. Lorsque vous vous retrouver avec un gouvernement composé d’homme sans aucune expérience et presque sans carnet d’adresse, à des postes de responsabilité stratégique, vous êtes obligé par vous-même en tant que président de jouer les premier rôle. Qui pourra nous évaluer le ministre sortant des affaires étrangères ? Il n’est pas seul, les Maliens connaissent à peine certains membres du gouvernement sortant à cause de leur morosité.

 

Les lauriers de ces premiers mois de mandat du président IBK sont à mettre à son propre compte. Ceci est d’autant plus clair que nous assistons actuellement à une cabale dirigée contre lui et personne ne semble agiter le petit doigt comme si IBK était un homme seul.

 

A-t-on besoin d’être un exégète en politique pour comprendre que la situation actuelle de notre pays impose d’avoir un gouvernement fort avec des hommes de carrure ? Assurément non.

 

La taille des défis qui pointent à l’horizon et leur arrogance ne laissent aucune place à la médiocrité telle que nous l’avons connu sous un certain Tatam Ly. Celui qui donnait l’impression d’avoir perdu le sourire ou d’en avoir que de vagues souvenirs.

Moussa Marra qui le remplace, est homme d’une densité intellectuelle démontrée et d’un charisme incontesté. Le gouvernement qu’il mettra en place doit forcement être à son image.

En attendant croisons les doigts.

 

Abdoulaye Niangaly

SOURCE: La Dépêche

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