Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Edito : IBK encore roulé dans la farine par la CMA

Ceux qui ont cru à l’application de l’Accord, ne sont pas encore au bout de la surprise. Cette  volte-face à répétition   la CMA y est habituée.  Le manque de  volonté du mouvement  depuis les négociations d’Alger en 2014 sont des moyens qu’elle  utilise contre IBK pour parvenir à ses fins.

Au moment où le Ministre des affaires étrangères du Mali se précipitait à parapher l’Accord d’Alger au nom de 16 millions de maliens contre leur avis, la CMA refusait de le parapher sous prétexte qu’elle devrait d’abord demander l’avis de sa base.

ibrahim-boubacar-keita-president-ibk-rebelle-touareg-cma-mnla

Comme constat les populations de Kidal n’ont pas cautionné l’accord sous sa forme initiale. La CMA a exigé que ses régions soient   administrées par des Autorités Intérimaires issues de leur rang.

Au moment où IBK disait à haute voix devant le peuple malien trahi et à la face du Monde, que les négociations étaient terminées, le Ministre des affaires étrangères d’IBK, a été trainé jusqu’à Alger par la France pour aller signer un autre accord subsidiaire relatif aux Autorités Intérimaire qui doivent s’installer au septentrion contre l’avis de la population . Concernant la conférence de Kidal, après avoir empoché 400 à 500 millions F CFA pour les préparatifs de la dite conférence, qui devrait voir la participation du chef du  Gouvernement, la CMA a finalement refusé que le Premier Ministre malien se rende sur les lieux. Seul le  Dr Oumar Mariko y a été et a même fait un discours.

Pour avoir un fond de guerre car les sources libyennes et qataries ont tari, la CMA monte la pression et se fait inviter à Koulouba pour retourner avec des valises pleines de sous du contribuable malien.

L’annulation de la mise en place des Autorités Intérimaires le samedi dernier n’a pas fait exception à leur manière de tirer IBK par le nez.

C’est le conseil des Ministres du 17 février qui a désigné Sidi Mohamed Ag Ichrach Inspecteur des Douanes comme Gouverneur de la région de Kidal. Alors que tout semblait être au point pour l’installation du nouveau gouverneur dans ses fonctions le samedi 18 février 2017 et que les Autorités maliennes, les représentants des Nations-Unies, de la force française Barkhane etc…étaient à l’aéroport  International Modibo Keïta, patatras, un appel venu de la CMA à Kidal informe que la CMA n’a pas été consulté sur la question. Par conséquent, la CMA n’est pas d’accord sur la manière de faire du Gouvernement malien.

En réalité la CMA pense que le nouveau Gouverneur est proche du GATIA et non de la CMA. La CMA comptait sur une confirmation de l’actuel Gouverneur Koina Ag Ahmadon de Kidal qui vient d’être nommé à Tombouctou au même poste. La CMA vient de prouver une fois de plus qu’elle reste le maitre absolu de Kidal. C’est bien fait pour les peuples du sud du Mali qui sont restés jusque-là dociles quant à la réclamation de leur droit et face à l’injustice du régime depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir. Qui au sud peut exiger du Gouvernement la nomination d’un  ressortissant  comme Gouverneur ?

Et pourtant, c’est ce qui se passe avec les Autorités Intérimaires. Dans cette énième  face à face  le Gouvernement va mordre la poussière. Pauvres populations du sud, quand est-ce que vous arriverez à faire opérationnaliser vos nouvelles régions. Que Dieu aide les populations du sud, sinon à ce rythme nous deviendrons tous les bellas des Touaregs restés dans l’esclavage depuis des siècles par la faute des régimes successifs au Mali.

La Rédaction

Source: Le Carréfour

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance