Deux cent mouvements invitent IBK en tant que chef à se représenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Trois cents associations, par-là, veulent soutenir Soumaïla CISSE, candidat à la même élection de 2018. Tantôt des groupes parlementaires rendent visite au chef pour lui demander de parler afin de clarifier sa position. Tantôt, on apprend que MACRON de la France et les bailleurs de fonds ont demandé au chef de ne pas briguer un deuxième mandat. Certains partis politiques font la chasse aux informations pour pouvoir se positionner dans l’un des camps. La scène politique est en ébullition. Certains leaders religieux constatent que le pays est au bord de la somalisation. Les autorités centrales n’ont plus aucune main mise sur les régions du nord, car l’administration n’existe plus là-bas depuis le 21 mai 2014, suite à la non application de l’Accord de Ouaga de 2013, qui a permis au Président de la transition de tenir les élections présidentielles et législatives sur l’ensemble du pays. Lorsque le chef demande à ce que l’on saute, il ne faut pas sauter avant lui, sinon tu risques de sauter deux fois. Si la classe politique composée de partis et associations politiques ne prennent pas la mesure de l’évènement, le pays se retrouvera encore plus bas, si jamais tous les hommes politiques deviennent des griots politiques pour chanter les louanges du chef. Les griots politiques doivent se dire qu’il y a des questions auxquelles chaque catégorie de soutien doit pouvoir répondre en toute sincérité. C’est vrai que la République des sondages est une réalité, l’opinion est également une chose, mais rien ne vaut le vote. Donc du calme, chers soutiens, attendez que le chef saute en premier pour commencer à sauter vous aussi. Ne soyons pas plus royaliste que le roi.
La Rédaction
Source: Le Carréfour- Mali