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Edito : ATT en a reçu pire

 

 amadou toumani toure ancien président malien attS’il y a une cible redoutable à combattre aujourd’hui par l’actuel régime, la presse écrite privée en est une. Elle qui se démarque de toutes considérations personnelles  quand la vie de la nation est au centre.

Lundi passé, lors de l’ouverture de la session du mois d’avril, le Président de l’Assemblée Nationale du Mali, Honorable Issiaka Sidibé, a consacré  une bonne partie de son discours à cette héroïne presse écrite sans laquelle aujourd’hui n’y serait. Contre tout danger, elle a sacrifié sa vie pour que naisse la démocratie en terre malienne.

Honorable Sidibé voit en cette presse un danger pour cette démocratie fragilisée par de sordides desseins politiques. Dans ses gestes oratoires, il estime la presse malienne en déphase totale avec l’éthique et la déontologie de la profession en se livrant à des attaques parfois écorchant la vie privée des responsables de l’Etat. Et pour lui, il urge de mettre barrage à ces faits.

Cette presse écrite, s’il y a lieu d’évaluer, aujourd’hui s’évertue au contraire à la sauvegarde des acquis de la démocratie. Elle s’est donnée comme mission régalienne, dénoncer les dérives de tous acteurs ayant l’avenir du Mali entre les mains. Ce qui la rend si sévère contre des responsables du régime IBK qui se sont livrés, en seulement deux ans et demi, à des scandales financiers jamais égalés dans l’histoire du Mali. Certains ne pensent qu’à leurs intérêts maintenant le bas peuple dans la misère.

Ces attaques par voie de presse, le régime IBK n’en a pas reçu plus que celui d’ATT. Ce Président qui, en ne prétend pas bonne mine aux critiques pour redresser la barre, s’est retrouvé dans la rue. A l’époque, certains organes de cette même presse écrite privée faisaient le jeu d’Ibrahim Boubacar Keïta. Que n’ont-ils pas dit des autres ? Cela a continué, même après son accession à la présidence de la République. Tous ceux, politiques,  qui critiquaient  le régime IBK devraient s’attendre à un pamphlet  le lendemain dans les colonnes de certains journaux. Les cas  des anciens premiers ministres Oumar Tatam Ly, Moussa Mara. Ont-ils une seule fois dénoncé l’acharnement de certaines presses contre ceux-ci ? Que non ! Car  cela faisait leur affaire.

C’est écœurant de voir, aujourd’hui,  des hommes de l’actuel régime tirer sur la sonnette d’alarme  tout en sollicitant le musèlement de la presse écrite privée.

Elle qui s’est instituée en bouclier contre tout en s’inspirant de la célèbre pensée de Thomas Sankara du pays des Hommes intègres : «  la Patrie ou la Mort, Nous vaincrons ».

Boubacar Yalkoué

 

Source : Le Pays

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