Comme le precise l’Académie française, ce mot désigne une personne qui préside une compagnie, une assemblée, un tribunal, une cour, etc. pour diriger ses travaux et assurer l’ordre de ses délibérations.
Ex: Le président ouvre, lève, suspend la séance. Un bureau composé d’un président, d’un secrétaire et d’un trésorier. Un président d’âge, qui préside une assemblée parce qu’il en est le doyen. Un président de séance, d’audience. Le président d’un jury, d’une commission administrative. Le président du tribunal de grande instance. Le premier président de la Cour de cassation, de la Cour des comptes. Le président du Conseil supérieur de la magistrature. Le président de l’Assemblée nationale, du Sénat.
Comme on le voit, le mot ne s’embarrasse pas de la lettre P majuscule, comme c’est écrit très souvent et à tort. Il préfère sa lettre p minuscule, même si cela doit designer celui ou celle (quelle que soit son importance) qui est à la tête d’une institution, d’une collectivité, d’une société pour en assurer la direction, pour la gouverner.
Ce mot, décidément, tient bien à son p minuscule, même s’il s’agit de designer le titre donné, dans la plupart des États républicains, au chef du pouvoir exécutif: le président de la République française, le président malien, le président des États-Unis, le président russe, bolivien, chinois. Le président Pompidou, le président ATT, etc.
Mais attention, on écrit quand-même le Président s’est rendu dans ce pays en visite officielle, pour designer un president de façon précise. C’est un cas où on parle d’un president précis, défini, personnalisé et non seulement pour renvoyer à sa fonction.
Amadou Bamba NIANG
Source: Aujourd’hui-Mali