L’industrie automobile, le stress hydrique et les enjeux de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’industrie automobile, écrit que la trajectoire de l’industrie automobile marocaine est une leçon grandeur nature sur plusieurs décennies qui s’offre aux stratégistes, qui doivent dessiner aujourd’hui ce que devraient être l’économie et l’industrie de demain si le Maroc veut réussir le challenge de garder ou améliorer ses positions mondiales.
Naturellement, le Maroc a débuté, il y a très longtemps, comme site de sous-traitance avec de l’assemblage de voitures de différentes marques.
Mais, à la fin des années 90 et début 2000, s’est opéré un premier virage avec l’apparition pour la première fois dans l’histoire de l’industrie automobile nationale du concept de la voiture économique basée sur la notion d’intégration locale, constate le journal.
Aujourd’hui, et comme le montrent les projets de voitures électriques de Renault et Peugeot, le Maroc est devenu résolument une plate-forme industrielle où se conçoivent les innovations du futur, relève-t-il.
Il est donc passé, en l’espace de 4 décennies, du statut de «façonnier», où en sont encore beaucoup d’autres pays similaires pas loin, à celui d’acteur de l’avenir, c’est-à-dire un «Game changer» de l’industrie automobile mondiale, ajoute-t-il.
+L’Economiste+, qui aborde la problématique du stress hydrique, écrit que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et qu’il se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 par personne et par an, estimant que dans une perspective à plus long terme, la réduction de la disponibilité en eau et la baisse des rendements agricoles pourraient réduire le PIB à hauteur de 6,5%!
Pour le pays, une seule solution s’impose: revoir de fond en comble sa politique hydraulique qui ne répond plus aux besoins, recommande le quotidien.
L’irrégularité des pluies est devenue un fait récurrent et il faut faire avec et l’intégrer dans les futures stratégies, note-t-il, soulignant qu’un changement radical doit s’opérer dans la perception et l’attitude à l’égard de la ressource eau.
+L’Opinion+ déplore que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), mise en place en vue de couvrir les risques et frais de soins de santé des assurés et leurs familles, passe sous silence les maladies rares, encore boudées par les aides financières de l’Etat.
Ces maladies dites orphelines, qui touchent près de 1,5 million de personnes dans le monde entier, dont plusieurs milliers au Maroc, continuent de ravager non seulement la santé des patients, mais également leurs bourses.
Parmi elles, figurent la mucoviscidose, qui détruit les voies respiratoires et digestives du patient, et l’albinisme qui restent, selon de nombreux médecins interrogés, sous-diagnostiqués, car onéreux.
A l’instar de ces deux maladies, beaucoup d’autres ne bénéficient d’aides financières et médicamenteuses que de la part du corps caritatif qui leur est entièrement consacré, et des fonds voués à la recherche médicale, déplore-t-il, souhaitant que l’AMO puisse couvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la prise en charge de ces personnes vulnérables, afin de pouvoir parler de l’édification d’un véritable État social, gage de la refonte du système de Santé, dictée par le Nouveau Modèle de Développement.
Source : APA