Vendredi 1er juin 2018, l’Union européenne a animé une conférence de presse à Bruxelles. Celle-ci a été l’occasion pour la commissaire de cette union de faire état de leur plainte contre les États-Unis et la Chine pour avoir augmenté les droits de douane sur l’acier et l’aluminium.
L’Union européenne (UE) proteste, résigne, contre la décision des États-Unis de vouloir augmenter les frais de douane sur l’acier et l’aluminium. Une décision qui est rendue en vigueur le vendredi dernier. En conséquence, l’UE a organisé une conférence de presse pour montrer son opposition catégorique à ladite décision qui ne peut être que d’une conséquence atroce pour les États de cette zone.
Au cours de ce point de presse à Bruxelles, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, a précisé que l’UE « porte plainte à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les États-Unis et la Chine ». Selon elle, le respect des règles commerciales est une condition sine qua non pour la défense d’un cadre multilatéral favorable à un commerce mondial. Cela est d’ailleurs une exigence du phénomène de la mondialisation. C’est dans ce contexte qu’elle a tenu à mentionner : « Si les acteurs de ce monde ne respectent pas les règles, alors le système risque de s’effondrer. C’est pour cela que nous portons plainte aujourd’hui contre les États-Unis et la Chine devant l’OMC. Et cela démontre que nous ne choisissons aucun camp. Nous défendons un système multilatéral pour un commerce mondial fondé sur des règles ».
Elle poursuit en précisant que le contexte dans lequel l’Union européenne s’oppose à cet état de fait est sa volonté à résoudre les conflits auxquels le système commercial mondial se trouve confronté : « Cela démontre également notre détermination à traiter les causes profondes des tensions actuelles dans le système commercial, mais nous devons le faire dans le cadre du système fondé sur des règles et de ses remèdes. »
Fousseni TOGOLA
======================
La commission de la CEDEAO a rencontré les protagonistes de la crise togolaise
Une délégation de l’organisation sous-régionale a rencontré ce samedi 02 juin 2018 à Lomé, les protagonistes de la crise à savoir les 14 partis et la majorité UNIR.
La crise togolaise qui a débuté le 19 août 2017, tarde à trouver un dénouement favorable. Le 19 février un dialogue a été mis en place entre les deux parties sous la facilitation du président ghanéen, Nana Akufo-Addo. Mais ce dialogue n’a pas fait long feu à cause des positions très tranchées des deux parties. Les positions divergent sur la candidature ou non du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005.
Depuis le 14 avril, la CEDEAO a désigné le président Alfa Condé comme le deuxième facilitateur dans cette crise.
Dans le souci de préparer le terrain pour les chefs d’Etats facilitateurs dans la crise togolaise, les chefs d’Etats de la sous-région ont dépêché la commission de l’organisation sous-régionale ce samedi 2 juin à Lomé. D’après Jean Claude Brou, président de la commission de la CEDEAO à la fin des travaux: “L’objectif de ces échanges est de préparer les rencontres futures avec les chefs d’Etats facilitateurs. Nous avons surtout noté l’engagement des deux parties à oeuvrer et poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord sur la situation au Togo. Après avoir écouté l’ensemble des parties, nous allons travailler sur un projet de feuille de route qui sera soumis aux deux chefs d’Etat. Cette feuille de route va servir de base pour les discussions qui auront lieu avec les deux facilitateurs”.
Les discussions vont certainement reprendre mais en attendant, l’opposition veut envahir les rues de la capitale togolaise et celles des autres villes de l’intérieur du pays dès la semaine prochaine. Notons que les dernières manifestations de l’opposition n’avaient pas été facilitées par le gouvernement. À en croire le conseiller du président du PNP, Monsieur Tchatikpi Ouro-Djikpa, “Depuis plus d’un mois on a plus eu l’occasion de marcher, la coalition vient de remplir toutes les démarches pour la relance des marches pacifiques et publiques. Elles auront lieu les mercredi 6, jeudi 7 et samedi 9 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire national”.
Pour l’heure le gouvernement n’a pas réagi à cette déclaration, attendons de voir.
YAWO ATIAH
==================
Côte d’Ivoire : le président Ouattara confirme la possibilité pour lui de briguer d’autres mandats
Le flou est lancé depuis un moment sur l’avenir de la côte d’Ivoire en ce qui concerne sa magistrature suprême. Le président Alassane Ouattara à terme de ses deux mandats, à mis les choses au clair. Ceux qui prétendent le remplacer en 2020 vont devoir patienter.
C’est au cours d’une interview accordée à Jeune Afrique que le président met au clair les choses. Alassane Ouattara pourrait être son propre successeur en 2020 pour un troisième mandat.
“La nouvelle constitution m’autorise à faire deux autres mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu’à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d’Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes” a lâché le président ivoirien dans son interview à Jeune Afrique. Pour certains observateurs cette sortie laisse croire que le président Ouattara ne laissera pas cette possibilité lui échapper, mais il faudra tout de même s’attendre à une crise au moment venu.
Il va de soi que le président Ouattara avait accordé une interview à un media international, avant le ralliement de 2016, dans laquelle il avouait qu’il n’a pas l’intention de faire plus de deux mandats. Difficile de tenir parole en Afrique, le même Ouattara nuance désormais ses propos en conseillant à ceux qui pourraient essayer de lui en tenir rigueur, de faire une lecture de la nouvelle constitution. Cette nouvelle constitution permet à celui là, qui a pris le pouvoir après un bras de fer avec Laurent Gbagbo actuellement détenu à la CPI, de faire plus de deux mandats.
Selon nos confrères de KOACI, la réunion tenue par le secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en présence des militants de RDR à Paris depuis le 4 mars dernier était pour poser les bases d’un éventuel troisième mandat du président Ouattara. D’après les propos du ministre Mamadou Touré ce jour là; “la candidature du président Ouattara serait indiscutable en 2020”.
Une vraie discorde entre Guillaume Soro et le président Ouattara?
Le successeur favoris du président Alassane Ouattara pourrait être, l’actuelle président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro. Il a en effet rencontré les anciens leaders de la FESCI, une potentielle réponse aux manœuvres du président pour briguer un troisième mandat à la tête du pays.
YAWO ATIAH
========================
Belgique : On n’a pas fini de déterrer les engins explosifs de la Seconde Guerre mondiale !
Dans la nuit du 1er au 2 juin 2018, les services de déminage belge, SIDEE, ont déterré et désamorcé un engin explosif dans l’aéroport international de Bruxelles dont la datation remonte à la Deuxième Guerre mondiale. Il s’agit d’un obus.
Les Belges n’ont pas fini de se défaire de leur passé. Les engins des deux guerres atroces que l’humanité a connues, des engins continuent d’être retrouvés enfouis dans le sous-sol.
Dans la nuit du vendredi au samedi, dans l’enceinte de l’aéroport international de Bruxelles, les services de déminage ont répertorié et désamorcé un obus datant de la Seconde Guerre mondiale. C’était au cours des travaux sur l’un des tarmacs « à distance de sécurité des bâtiments et des opérations pour les passagers ». Selon le communiqué, l’obus ne présentait aucun danger pour les usagers et le trafic aérien. Néanmoins, tout le périmètre avait été dégagé et sécurisé avant le désamorçage dudit engin.
La découverte de cet obus n’est pas une première en Belgique. La SIDEE en a beaucoup désamorcé. La plupart d’entre eux datent de la première ou de la Seconde Guerre mondiale. Durant ces guerres, des millions d’obus ainsi que d’autres munitions ont été largués sur ce pays.
Ces découvertes doivent servir de leçon aux pays du monde entier qui doivent à travers elles se remémorer de toutes les conséquences que peuvent avoir une guerre à court et à long terme.
Fousseni TOGOLA
Le Pays