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Économie : Les Établissements de crédit de l’Uemoa demandent à la Bceao une dérogation leur permettant de ne pas provisionner les dettes impayées du Mali.

À la date du 28 février dernier, les engagements détenus sur l’État du Mali se chiffraient à 1 825 milliards 337,8 millions de F Cfa. Une manne financière considérable qui a poussé la Fédération des associations professionnelles des Banques et établissements financiers de l’Uemoa (Fapbef) à briser le silence pour réclamer une dérogation à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Dans une correspondance adressée au Gouverneur de la Bceao, Tiémoko Meyliet Koné, dont Dakaractu a une copie, la présidente Nana Aïssa Ango a exprimé le vœu de ses collègues des Etablissements de crédit de l’Uemoa et elle, d’avoir la possibilité de ne pas provisionner les dettes impayées du Mali vers les banques chiffrées à 90,8 milliards et de celles des autres pays vers les banques maliennes qui s’élèvent à hauteur de 14,4 milliards de nos francs.

‘’Nous voudrions respectueusement suggérer à votre appréciation, qu’il soit possible aux Établissements de crédit de l’Union de déroger à l’obligation de déclassement et de provisionnement de ces titres lors de la survenue d’impayés. En dehors des titres d’État du Mali, une seconde catégorie d’exposition à laquelle font face les Établissements de crédit de l’Union concerne les prêts syndiqués accordés à des entreprises privées Maliennes. Étant donné l’impossibilité dans laquelle se trouvent ces entreprises d’effectuer leurs remboursements, nous souhaiterions qu’il soit également possible aux Établissements de crédit de l’Union de bénéficier des mêmes dispositions dérogatoires que celles sollicitées plus haut dans le cadre du traitement des impayés desdites entreprises’’, a déclaré la présidente de la Fapbef, dans ledit document daté du 25 mars 2022.

Une demande qui, selon ledit document, sanctionne une réunion des responsables de la Fapbef de l’Uemoa, où il est également retenue la mise en œuvre des mesures prescrites. Et ce, suite à la publication de l’ordonnance de la Cour de Justice de l’Uemoa N°06/2022/CJ du 24 mars 2022 dans laquelle il a été ordonné le sursis à l’exécution des sanctions prononcées par la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Uemoa, lors de sa session extraordinaire tenue, à Accra, le 9 janvier 2022.

Source: dakaractu

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