La situation a provoqué l’anticipation des examens et la fermeture des écoles. Un habitant d’une localité qui a requis l’anonymat témoigne « Je connais quelques villages comme Korfaware, Sameja, Kombila, Sada, Nambala, Samanaware, Siribougou qui ont été chassés. Actuellement, nous sommes très inquiets. Notre CSCOM et notre école ont été fermées », dit-il.
La même situation a été dénoncée par des élus locaux du cercle de Macina. Selon Soumaila Pléa, adjoint au maire de la commune chef lieu de Saye, plusieurs personnes ont fui leurs villages du fait de l’insécurité. « Notre calvaire a commencé au milieu du mois de septembre. Ça a débuté avec les villages de Payaka. Après Payaka, il y a eu les villages de Djembertogo, Congambougo, Moutike, Boba-Moribougo, Lengorola », raconte-t-il. Il nous indique que « les écoles qui se trouvent dans ces villages-là sont fermées ».
Il faut noter que ces élus locaux lancent un appel pressant aux autorités afin d’installer des dispositifs sécuritaires pouvant les protéger de la terreur de ces hommes armés.
Studio Tamani