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Ecole supérieur Technologie et de Management (ESTM): La filière mine ouvre grandement ses portes

L’Ecole Supérieure de Technologie et de Management (ESTM) a organisé un point de presse le samedi 14 septembre 2019 au sein dudit établissement en vue d’échanger avec les journalistes sur ses offres de formation. Le point focal de ces échanges était l’annonce de l’ouverture d’une nouvelle filière d’étude, la mine, pour la nouvelle rentrée académique 2019-2020. Une innovation de taille dans l’espace éducatif malien.


Au cours de cette conférence, le Directeur général a affirmé qu’ils ont cherché à diversifier leur enseignement et ont voulu de nouveaux enseignements dans leur établissement. Ainsi ils ont fait appel à la presse pour annoncer l’application d’une nouvelle filière d’étude dont ils ont désormais l’autorisation à savoir la mine.
« Nous avons constaté que dans le domaine des mines il n’y a pas de fonction de formation intermédiaire nationale au niveau d’exécution. Nous avons des ingénieurs mais souvent les miniers font recours à des étrangers pour les travaux de maîtrise ou d’exécution. C’est en rapport avec un certain nombre de ces miniers que nous avons voulu que les Maliens s’intéressent un peu plus à ce domaine. Nous avons une activité minière très importante dans notre pays » a affirmé le Directeur général.
Après cette affirmation, le résumé fut établi par la projection de quelques diapos. D’abord l’évocation de la date de création de l’établissement qui est le fruit de la coopération entre le Maroc et le Mali.
En effet, l’Ecole Supérieure de Technologie et de Management (ESTM) située à Faladié à l’Est de l’Union Malienne des Aveugles (UMAV) et de l’école du Progrès, créée par la décision N°193/ME-SG du 09 septembre 2002, est le fruit d’une collaboration entre l’IHEES de Casablanca au Maroc, l’IHEES de Belgique et l’école du Progrès de Bamako sur la demande des parents d’élèves.
L’IHEES Belgique aidait l’ESTM avant que leurs diplômes ne soient reconnus par l’Etat, ce qui permettait aux diplômés de l’établissement de faire le concours d’entrée à la fonction publique.
Toutefois le DG affirme qu’ils ont moins besoin d’intermédiaire extérieur en ce qui concerne les diplômes car maintenant leurs diplômes sont reconnus par l’Etat.
Il a évoqué les différents promoteurs de l’établissement à savoir Monsieur Djibril Souleymane N’Diaye, enseignant de profession et promoteur du lycée du Progrès. Ce sont des parents d’élèves qui ont demandé, avec le succès du progrès, de faire une école supérieure afin d’éviter que nos enfants partent à l’extérieur pour les études.
Les deux autres promoteurs sont le marocain Monsieur Abdel Hamid Lazrak qui est un expert-comptable et promoteur d’une école supérieure au niveau du Maroc et feu Amadou Baï Diallo qui était un économiste et un entrepreneur en BTP. Ce sont ces trois-là qui se sont réunis pour créer l’ESTM et leur but était que les Maliens n’aient pas besoin de faire recours à l’extérieur pour des études longues.
C’est pourquoi ils ont mis en place cet établissement avec des professeurs qualifiés, compétents et de haut niveau. Le corps professoral comporte aujourd’hui cinq docteurs et six doctorants. Le personnel administratif est expérimenté. L’établissement a opté pour le système LMD.
Ensuite il a procédé à la présentation de l’établissement qui dispose d’une bibliothèque assez fournie, une salle de conférence baptisée Hamadoun Ibrahim Touré, une salle de réunion dénommée Nelson Mandela, deux salles informatiques, un studio audiovisuel pour les étudiants en journalisme et communication.
Après la présentation des infrastructures, c’était le tour des différentes filières d’études qui sont entre autres : la technologie, l’informatique, le management c’est-à-dire la gestion : la gestion informatique, la gestion administrative, le marketing, la gestion des collectivités locales, la gestion des ressources humaines, le journalisme et communication. Mais depuis deux ans ils ont entrepris de se mettre à jour, d’entrer dans le secteur de la mine et de l’environnement vu le changement climatique, et l’autorisation fut donnée cette année en avril. Alors ils ont déjà commencé quelques formations.
Le DG a ensuite évoqué les avantages du système LMD. L’ESTM propose des formations aux bacheliers, aux détenteurs du DUT, de la licence ou la maitrise ancienne qui leur permettent d’entrer dans le système LMD pour avoir la licence professionnelle le master 2. Ce qui fait que l’ESTM offre aujourd’hui une cinquantaine de diplômes aux jeunes bacheliers et même aux anciens à qui sont dispensés particulièrement des cours du soir. Dans les mines nous avons le génie civil, l’eau et l’assainissement, le génie minier, le génie environnement, le génie électrique et énergétique, la géologie. Toutes ces formations sont faites en DUT en Licence et en Master.
Ensuite il a cité le nom de quelques personnalités ayant reçu des formations à l’ESTM parmi lesquelles : les anciens ministres Mme DIALLO Dédia Ben Kattra, Abdel Karim KONATE et Dramane DEMBELE, le Directeur de l’Institut des Informations du Burkina Faso Félix KAMBIRE, des agents de la presse privée et de l’ORTM tels que Ibrahim DIOMBELE, Mohamed KONE dit junior, Fatoumata Coulibaly dite FC, Amadou Kodio, Oumou Bah, Khadidiatou KONE, Saaba SISSOKO et Bah TRAORE.
Monsieur Mamadou Dabo, professeur de journalisme à l’ESTM, a ajouté qu’il n’y a pas que des journalistes de l’ORTM formés à l’ESTM, mais qu’il y a aussi les cadres de l’ORTM pour former les journalistes de l’ESTM. Parmi eux il a cité Bréhima Camara, Oumar Moussa Traoré, Tiona Mathieu Koné. Il a indiqué qu’à la conception de la filière de journalisme communication il y a eu la contribution de l’ORTM à travers Sidiki N’Fa KONATE, qui était directeur à l’époque, et de ses collaborateurs directs. Ensemble ils ont adapté la compilation des programmes de journalisme venus du Maroc, de la Belgique, de la France et des Etats-Unis au cas malien.
Ensuite, Monsieur Koné, l’un des professeurs à l’ESTM, et un des initiateurs de la filière mine, a pris la parole pour affirmer : « Vu qu’on est toujours en chantier au Mali, il y a nécessité de faire recours à une école de formation dans le domaine des mines, génie civil, électricité et énergétique. Les mines ne peuvent pas aller sans environnement, nous joindrons le volet environnemental à la formation. Cette filière sera vraiment une ouverture pour les bacheliers, les professionnels pour exercer dans leur beau métier c’est-à-dire le métier de développement du pays. Ce qu’on veut dire est que cette école fera tout pour que les étudiants fassent vraiment le lien entre la théorie et la pratique parce qu’on fera des partenariats avec les mines pour que la pratique soit facilitée ».
Le DG ainsi que les deux autres intervenants ont tous affirmé que l’ESTM est prête à tout pour offrir les meilleures qualités de formation aux étudiants afin que leur objectif puisse être atteint, celui de la réussite de tous. Ainsi la conférence s’est clôturée par un goûter et des prises de photos.

Simba SANGARE

Source: Le Zenith Bale

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