Football à Bamako : Des matches reportés sine die
Les matches Usfas-Asom et CSK-ASB comptant pour un tournoi au nom des arbitres de la capitale qui devaient se jouer au stade Modibo Kéita hier, ont été reportés sine die en raison des désaccords entre la Fémafoot et le ministère des Sports au sujet de l’exécution de la sentence du Tas. Le département des Sports a qualifié d’illégale et illégitime l’assemblée générale extraordinaire de Sikasso dont fait partie la structure organisatrice des rencontres en question. C’est pour cette raison que le report des matches d’hier a été notifié sur demande du directeur national des Sports et de l’éducation physique, constatant la non-application du verdict du Tas.
Can-2017: deux militants de la société civile appellent au « boycott et au sabotage »
Deux militants de la société civile ont lancé un appel au « boycott et au sabotage » de la Coupe d’Afrique des nations de football qui doit se tenir au Gabon du 14 janvier au 5 février, si les organisateurs n’annoncent pas son transfert « vers un autre pays plus stable » d’ici le 15 décembre.
Les deux signataires de cet « ultimatum », l’opposant gabonais Marc Ona Essangui, figure de la société civile locale et le Français Laurent Duarte dénoncent le maintien de la Can-2017 au Gabon après les violences post-électorales d’août-septembre qui ont marqué la réélection d’Ali Bongo Ondimba.
La sécurité des équipes et des joueurs en jeu
« Les quatre villes organisatrices : Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem, sont celles qui ont connu la plus forte contestation suite à la frauduleuse proclamation d’Ali Bongo Odimba comme président, le 31 août 2016 », écrivent-ils dans une lettre publique au président de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou. «La répression sanguinaire contre le peuple et l’instabilité actuelle du pays imposent de transférer l’organisation de l’événement sportif majeur du continent vers un autre pays », ajoutent les deux animateurs de la campagne «Tournons la page », un collectif associatif qui réclame «l’alternance et la démocratie en Afrique ». Invoquant le respect des droits de l’homme, les deux signataires mettent aussi en avant une éventuelle « atteinte à la sécurité des équipes et des joueurs ».
Rassemblés par
Sarr
