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Echec de la communication gouvernementale : Jusqu’où ira le ministre Camara ?

Après la contre vérité d’Etat sur la suspension de l’aide internationale, son tweet qui traite les Maliens d’ « aigris », le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara fait indubitablement et indéniablement partie aujourd’hui des hommes du régime IBK, qui par leur imprudence, ont fortement contribué à la médiocrité de la Communication gouvernementale, à travers leurs agissements aussi ridicules que gratuits et inopportuns.

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Pour dire court, au lieu d’aider le Président IBK, aujourd’hui au centre de toutes les diatribes à l’intérieur comme à l’extérieur en lui faisant des propositions concrètes, ce ministre, pour sans doute cacher sa carence politique, a précipité la descente du régime à l’enfer.  Aujourd’hui, il confond, volontiers ou pas, vitesse et précipitation et fait de la communication du gouvernement un instrument de règlement de compte et d’injures.

En effet, la situation ronge tellement le régime que le Président de la République l’a appris à ses dépens. Après ses critiques acerbes sur « Jeune Afrique » sur ce segment combien indispensable et capital pour la réussite de sa politique gouvernementale, le ministre en question, dont relève entièrement et pleinement l’organisation de ce domaine essentiel et vital du régime, est lui-même passé à un aveu d’impuissance, le 3 septembre 2014, lors de la conférence de presse sur la participation du Mali au Forum économique mondial de Tianjin, en Chine.

Face à l’évidence qui crève les yeux et à l’ampleur de la déliquescence de la situation, il n’a eu d’autre choix que de cracher le morceau en signant forfait à la place publique et en plein jour.

Sans détour, il reconnaît  d’office que  «Lorsqu’on regarde les 12 mois passés du régime d’IBK, force est de reconnaitre que ce qui n’a pas marché entre autres : c’est  la communication ». Il va même plus loin en disant que : « Ça n’a pas marché. Et qu’une politique n’a de sens que si elle est comprise par ceux pour qui elle est faite ». On ne peut être plus clair. En tenant un tel discours, le ministre de l’Economie numérique confesse clairement son échec.

Il a failli à la mission qui lui a été assignée par le Président IBK. Et le pire est qu’il n’est plus à la hauteur de sa mission. Mais tirera-t-il cette fois-ci les conséquences de son aveu en rendant sa démission pour l’honneur du Mali et le bonheur d’IBK? Loin s’en faut malheureusement, car aujourd’hui, tout porte à croire aussi qu’il est loin d’être dans la logique de démissionner. Fait-t-il partie du cercle de ses politiques prêts à voir le pays descendre dans l’enfer plutôt que de rendre le tablier ?

Pour rappel c’est le même ministre qui au lieu de démissionner ou à la rigueur présenter officiellement ses excuses à ses compatriotes après les avoir traités d’ « aigris » sur tweeter, s’était seulement limité à dire qu’il regrette son attitude. Une insulte d’Etat qui reste toujours très vivace dans l’esprit des Maliens. C’est donc dire que la démission est bannie dans son langage. Mais face à son entêtement à se maintenir coûte que coûte à ce poste, le Président IBK doit prendre toute ses responsabilités. Si non, on connaît la suite…

Youssouf Z KEITA
Source: Lerepublicainmali

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