Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Duel politico-religieux au Mali : l’imam Dicko exige mordicus la démission du président IBK

Le Mali retient son souffle. Les négociations entre le pouvoir et la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) tournent en eau de boudin. Le CMAS n’exige ni plus ni moins que la démission du président IBK. Sur la défensive, celui-ci était apparu conciliant dans son discours diffusé hier soir à la télévision malienne où il annonçait avoir entendu «les cris et les colères».

Appelé à la rescousse pour jouer les arbitres, le général Moussa Traoré, ancien chef d’Etat, renverse en mars 1991 par un certain Aamadou Toumani Touré, aujourd’hui en exil, arrivera-t-il à dénouer cette situation ubuesque où un gouvernement élu est pressé de rendre le tablier par un imam, certes populaire, mais qui n’a pas avec lui la légitimité démocratique ni l’onction de la légalité vu que la Cour Constitutionnelle a rappelé, pudiquement certes, qu’aucun parti politique ne peut se constituer sur une base religieuse.

Derrière ces négociations, le plus grand perdant semble être l’Etat de droit, à ne pas confondre avec l’Etat légal dont les frontières s’arrêtent à GAO. Épaulé par son jeune premier ministre, Boubou Cissé que l’imam, “le saint homme” selon ses partisans, appelle «mon fils» au mépris des usages républicains, le président IBK ne se présente pas à ces négociations dans son meilleur jour. Le doyen du corps diplomatique au Mali, l’Ambassadeur du Maroc, Hassane Nassira, qui tente de concilier les deux parties, obtiendra-t-il gain de cause ?

Source : avec financialafrik.com

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance