Les groupes armés non signataires composés du MSA, CPA, FPA, MPSA et le CJA demandent leur intégration dans le processus de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix. C’est l’objet de leur réunion sur la colline du savoir, à Badalabougou, le week-end dernier. Selon eux, l’Accord ne peut pas avancer sans leur implication.
L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issue du processus d’accord d’Alger connaît toujours des difficultés dans son application. Sa mise en œuvre peine à être opérationnelle ; ce, à cause de certains groupes armés qui réclament leur inclusion dans le processus.
Pour le MSA (le Mouvement pour le Salut de l’Azawad), le CPA, le FPA (Front Populaire de l’Azawad), le MPSA et le CJA, pour commencer le DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion), il faut d’abord savoir qu’il faut dédommager et qu’il faut intégrer. «Quel cantonnement va avoir lieu si les 1/4 des composantes des armes et des minutions ne sont même pas dans l’Accord», s’est ainsi exprimé Hassane Ag Mehdi, le Secrétaire Général du Front Populaire de l’Azawad.
Selon eux, ce fait est de vouloir atteindre la fin sans commencer par le début. «Nous avons un Accord, il faut que nous l’appliquions et sur toute l’étendue du territoire national. Ceux qui se cachent derrière pour l’entraver, je vous jure qu’on va les démasquer s’ils ne nous laissent pas avancer», poursuivra le Secrétaire Général du FPA.
Les groupes armés, lors de cette rencontre, disent ne pas arriver à comprendre le fait que même certains groupes armés qui ont participé au processus depuis l’Accord de Ouagadougou ne soient pas représentés par une seule personne dans tous les sous-comités.
Adama A. Haïdara