La Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations unies en 1977, célébrée dans de nombreux pays à travers le monde, est une occasion pour faire le bilan sur la situation des femmes. Cette journée magnifie le courage et l’engagement des femmes pour l’acquisition de leurs droits, source de leur émancipation, offre un cadre privilégié d’échanges et de dialogue entre les femmes elles-mêmes et d’autre part, entre les femmes et leurs Gouvernements sur les sujets brûlants qui affectent leur vie. Une cérémonie officielle a été consacrée à la journée à Koulouba, sous la haute présidence du Président de transition.
Dans son discours, le Président Bah N’Daw, a rappelé qu’au Mali, les femmes constituent plus de la moitié de la population et représentent la grande partie de la population active. Le rôle d’épouse et de mère leur confère un statut social et leur donne la charge morale de gardienne des us et coutumes. Analphabète dans sa grande majorité, la femme malienne est pourtant présente dans tous les domaines d’activités de la vie. Selon lui, la participation de la femme à la vie économique est un élément important pour sa promotion et son rôle dans la société. Ainsi, la promotion de la femme doit s’apprécier à travers sa participation aux activités économiques et sa capacité d’accéder aux ressources pouvant lui permettre d’avoir une certaine autonomie financière.
Cependant, la maladie à coronavirus, survenue dans notre pays, a beaucoup affecté la vie quotidienne des femmes. La commémoration de cette année est marquée par la situation de crise sanitaire qui n’a épargné aucun domaine d’activités tant dans les zones urbaines que rurales. « Les femmes y payent le plus lourd tribut car la plupart d’entre elles évolue dans le secteur informel et en zones rurales », déclare-t-il. Il donne les assurances de la volonté de son pays à respecter tous ses engagements relatifs aux instruments juridiques régionaux et internationaux auxquels il a volontairement souscrit. « J’engage le Gouvernement, à tout mettre en œuvre, pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, et le Cadre Stratégique pour la Relance Economique, et le Développement Durable (CREDD) », affirme-t-il.
SKK
Source: Bamakonews