Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Droits de l’homme : La MINUSMA tire la sonnette d’alarme

A l’occasion de la conclusion de sa huitième mission dans notre pays, qui a duré du 27 février au 8 mars, l’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, Suliman Baldo, précise que les graves menaces sécuritaires au nord et au centre du pays continuent à mettre les populations civiles en danger et à entraver leur accès aux services sociaux de base.

Suliman Baldo expert onu

Si la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation avance petit à petit avec le début l’installation des autorités intérimaires à Kidal, Gao et Ménaka et la tenue prochaine de la conférence d’entente nationale, la situation sécuritaire sur le terrain est préoccupante. Les populations gardent en mémoire les nombreuses attaques et peuvent à juste titre, s’interroger sur la capacité des forces armées maliennes et de celles de la MINUSMA, à assurer leur sécurité.

Un indicateur de cette insécurité grandissante est le nombre très élevé des écoles et de centre de santé fermés dans le centre et nord du pays, risquant de priver les populations de l’accès aux soins de santé et d’éducation dans ces zones. M. Baldo a déploré la prolifération de postes de contrôle mis en place sur les axes routiers par des groupes armés et par des dissidents de ces derniers ainsi que par des bandits et la multiplication des attaques armés à ces postes, tels les actes de braquages et des vols de véhicules et bétails qui ciblent les civils et les acteurs humanitaires.

L’expert a souligné que l’attaque odieuse et meurtrière du 18 janvier 2017 contre le camp MOC à Gao, montre que les ennemis de la paix ont toujours une importante capacité de nuisance. Pour lui, l’annonce faite le 2 mars de l’unification de plusieurs groupes extrémistes violents sous la bannière d’Al-Qaida montre que ces groupes sont déterminés à contrecarrer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. « Déjouer le dessein déstabilisateur de ceux qui veulent dérailler le processus de paix est la responsabilité des partis de l’accord et celle des partenaires internationaux du Mali », explique M. Baldo.

 

Source: journaldumali

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance