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Droits de la femme : Des ONG encouragent la prise d’une loi contre les VBG au Mali

L’Association pour le soutien du développement des activités de population (Asdap) et Bornefonden ont rencontré vendredi la commission des lois de l’Assemblée nationale pour obtenir l’engagement des parlementaires en faveur de l’adoption d’une loi contre les Violence basées sur le genre (VBG) incluant les mutilations génitales féminines (MGF).

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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Intensifier la riposte face aux MGF au Mali”, l’Asdap et Bornefonden ont organisé un atelier de plaidoyer avec les parlementaires principalement ceux de la commission des lois, le vendredi 3 novembre 2017.

Il s’agissait, pour les ONG, de partager avec les élus de la nation les évidences sur les MGF, de discuter des conséquences des MGF sur la santé et le développement des femmes et des filles, d’échanger sur les opportunités d’une loi contre les VBG incluant les MGF et obtenir l’engagement des parlementaires en faveur de l’adoption d’une loi contre les VBG incluant l’excision.

Pour la directrice de l’Asdap, Dr. Fatalmoudou Touré Simbara, l’excision constitue une violation potentielle des droits de la fille et de la femme. Elle affecte leur développement physique et psycho-social. “Le taux de prévalence de la pratique est de 91 % chez les femmes en âge de procréer et de 69 % chez les filles de 0 à 14 ans au Mali. Malgré ces constats, le Mali ne dispose jusqu’à présent d’aucun texte juridique interdisant les VBG  incluant les MGF”, a-t-elle déploré.

“Le Mali a ratifié les conventions internationales telles que la Convention relative aux droits de l’enfant, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, etc. Toutefois, les actions en faveur de l’abandon des VBG incluant les MGF, qui devaient s’inscrire dans les préoccupations des décideurs politico-administratifs, n’arrivent pas à produire des résultats escomptés malgré les efforts des organisations de la société civile, du Programme national de lutte contre l’excision et l’existence du Réseau des parlementaires maliens contre les violences faites aux femmes et aux filles”, a regretté Dr. Fatalmoudou Touré Simbara, directrice d’Asdap et invité les membres de la commission des lois à s’engager afin de renverser les tendance.

Le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Zoumana Ntji Doumbia, a salué l’initiation de cet atelier de plaidoyer. Il a exprimé la nécessité d’une loi contre les VBG et assuré les ONG de l’accompagnement de sa commission.

Maliki Diallo

 

Source:  Le Républicain

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