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Droit des femmes : la pandémie de coronavirus aggrave les violences faites aux femmes

Depuis l’apparition de la pandémie de la Covid-19, les consignes des autorités ont été claires : que tout le monde reste chez soi. D’autres consignes comme les mesures barrières aussi ont été restaurées. Les femmes et les filles ont fui un virus pour se retrouver dans les griffes d’un autre virus. Ce virus qui a atteint les femmes et les filles au cours du confinement est plus ancien que la Covid-19, c’est la violence.

Les femmes et les filles sont devenues une proie très facile pour ces hommes violents. La violence faite aux femmes et aux filles a augmenté durant le confinement. Dans le monde entier, une femme sur trois est victime d’une violation de droit, selon ONU femmes.

Le plus triste dans l’histoire de l’humanité, c’est que ce sont leurs partenaires qui sont à l’origine de cette violence que ça soit physique ou sexuelle. Avant la pandémie de Coronavirus en 2019, 243 millions de jeunes filles et femmes ont été victimes de la violence physique et/ou sexuelle, rapporte ONU femmes. Et elles étaient âgées entre 15 et 49 ans. Ce qui veut dire qu’il y avait des mineurs parmi elles.

L’ONU Femmes a cité cinq (5) facteurs qui ont aggravé ces violences durant cette pandémie : les espaces publics étaient déserts ; les femmes ont été enfermées avec leurs prédateurs (agresseurs) ; les restrictions à la libre circulation ; les conditions de vie difficile ; les problèmes d’argent, les inquiétudes liées à la santé et à la sécurité. Ces facteurs ont malheureusement fait isoler les femmes et les filles de toutes les aides extérieures, déplore ONU femmes.

Pour que le combat contre la pandémie de la Covid-19 soit au complet, il faut combattre aussi la pandémie de la violence faite aux femmes. L’ONU femmes compte mener ce combat jusqu’au bout en partenariat avec Kate Winslet. Elle appelle l’aide et l’effort collectif du monde entier pour remédier à ce problème qui s’est transformé en une pandémie fantôme. Dans cette lutte, chacun a un rôle à jouer. Il a fallu que le coronavirus apparaisse pour que certaines femmes voient le côté violent de leurs partenaires. Ces femmes souffrent en silence par peur de subir encore pire.

Oumou Kouthoum Cissé, stagiaire

  Source: Journal le Pays-Mali

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