Lancé officiellement le samedi 18 septembre, le Réseau patriotique pour le renouveau et l’émergence (REPARE) entend faire de la politique autrement. Son Président, Dr. Bouréïma Afo Traoré, nous en dit davantage.
Pourquoi avoir créé le REPARE ?
La politique est la gouvernance de la Cité pour un meilleur développement. Aujourd’hui, elle est faite sans éthique ni déontologie. C’est conscients du danger que cela peut revêtir que nous avons mis en place cette organisation politique, dans le but de faire de la politique autrement.
Qu’appelez-vous « faire de la politique avec éthique et déontologie » ?
C’est éviter de mentir à une population que vous êtes censé gouverner un jour. C’est aller vers les citoyens, prendre en compte leurs préoccupations et faire des propositions, mais toujours sur du vrai. Il faut être sincère en politique, ne pas en user pour ternir l’image d’une personne. Nous sommes contre cela.
Plusieurs organisations tiennent le même discours lors de leur lancement mais changent avec le temps…
Le REPARE est constitué de jeunes ambitieux et responsables. Nous venons d’écoles politiques différentes. Nous, par exemple, avons été pendant 10 ans à l’école de Modibo Sidibé, nous ne le cachons pas. Nous avons pris nos responsabilités et créé notre organisation politique parce que demain nous voulons avoir une carrière politique digne de ce nom. Si je suis devenu Président des médecins privés du Mali, cela est dû à ma bonne conduite. Il en est de même pour ma présidence au REPARE. Nous avons fait notre lancement à Ségou, dans une salle de plus de 1 000 personnes pleine et sans donner 10 francs CFA à qui que ce soit.
Pourquoi avoir fait ce lancement à Ségou ?
Nous avons choisi Ségou parce que l’idée de mettre en place cette association politique est née dans la région.
Votre lancement a été parrainé par Modibo Sidibé, Président des Fare An ka wuli. Pourquoi ?
Nous avons évolué ensemble durant 10 ans et nous partageons la même vision pour le Mali. Donc on ne peut que se rapprocher. Nous l’avons choisi comme parrain parce qu’il est une référence pour nous.
Qu’avez-vous comme perspectives ?
Nous comptons participer aux élections communales et législatives. Mais pour l’élection présidentielle à venir nous allons nous donner un délai de cinq ans pour faire un maillage territorial au Mali, pour plus tard prétendre briguer la magistrature suprême.
Vous serez candidat aux législatives ?
Bien sûr et ce sera à Ségou. Lors des dernières législatives j’y étais candidat en alliance avec le PARENA et nous avons fini quatrièmes.
Propos recueillis par Boubacar Diallo
Source : Journal du Mali