Si le dossier R+7 au quartier Sans Fil constitue plus qu’une préoccupation majeure pour les riverains, il est important de trouver une solution pérenne et propice à cette situation.
À ce sujet, concernant le dallage du collecteur source de blocus au cours normal de l’eau et d’inondation, il nous revient que la Mairie de la Commune II du District de Bamako ne serait pas habilitée à décider une telle autorisation. Pas plus tard que dans la nuit du 23 septembre 2023, les travaux qui étaient en cours pour le dallage du collecteur au niveau du chantier R+7, ont été au moins pour la deuxième fois à l’origine de l’inondation des riverains.
Nos sources nous rapportent que le Gouverneur du District de Bamako aurait, à la fin de la semaine du 18 septembre 2023, demandé à la Mairie de la Commune II du District de Bamako de prendre les dispositions nécessaires pour annuler sans délai l’autorisation qu’elle avait accordée au promoteur du chantier R+7. Cela prouve à suffisance que les autorités en charge de la Transition tiennent à trouver des solutions aux maux qui font souffrir des paisibles populations qui n’ont rien fait pour mériter de tels sorts. Certes les défis sont énormes, quand même, les nouvelles autorités tiennent à mouiller le maillot en vue d’alléger la souffrance des communautés qui ont tant souffert à cause des mauvaises pratiques qui doivent être bannies à jamais dans un Etat de droit comme le nôtre.
Si nous n’avons pas pu rentrer en contact avec le Gouvernorat du District de Bamako, ce qui est sûr et certain, si ces informations se confirmaient, la décision du Gouverneur mérite d’être saluée. Tout de même, la Mairie de la Commune II du District de Bamako ne doit pas hésiter à prendre ses responsabilités notamment en veillant à l’effectivité réelle de cette décision et en donnant aussi une suite au plus vite à la demande de confirmation de la régularité du R+7 dont les travaux ont plus que jamais repris et toujours en l’absence de panneau indiquant la destination de l’immeuble ainsi que les contacts du promoteur et de l’entrepreneur… Quand même, suite aux récents effondrements d’immeubles, le Gouverneur du District de Bamako a tapé du poing sur la table pour que cessent certaines mauvaises pratiques en matière de construction dans notre pays.
Ce qui est sûr et certain, les communautés restent sans mot devant la persistance d’un tel manquement de règles élémentaires de l’urbanisme. D’où la question suivante : Où sont passés les services d’urbanisme face à cette situation qui taraude l’esprit de plus d’un à Bamako et ailleurs ? Cette Transition constitue une période propice pour mettre fin à des pratiques de ce genre.
Tougouna A. TRAORE
La Rédaction du Mali