Donald Trump, c’est la surenchère permanente, l’outrance comme moyen d’expression. Il y a six mois, en plein débat sur l’immigration, il avait dit des Mexicains qu’ils étaient tous des criminels et des violeurs, rien de moins. Et aujourd’hui, après l’attaque de San Bernardino, il explique qu’il faut interdire aux musulmans de poser le pied sur le sol américain.
“Fasciste”, “déséquilibré”
Quand on fait remarquer à Donald Trump que c’est techniquement impossible, anticonstitutionnel et contraire à l’esprit de la nation américaine, le républicain répond qu’il s’en fiche, car il est le candidat anti-système et c’est cette rupture qui lui permet d’être populaire dans les sondages, sur les réseaux sociaux et à la télévision.
Les réactions sont vives. Son rival Jeb Bush juge que c’est un “déséquilibré”, le candidat démocrate Martin O’Malley estime que c’est “un fasciste démagogue” et son adversaire Hillary Clinton lui lance : “Vous n’avez rien compris”. Mais cette stratégie de l’outrance permet à Donald Trump d’être crédité de 30% des intentions de vote.
Source: Francetv info