En présence des partis amis, le Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) a ténu samedi et dimanche au Pavillon des sports du stade Modibo Keïta son 1er congrès ordinaire. L’évènement était placé sous le thème « Tout pour le Mali ! Retrouvons ce qui nous Unis ». Une occasion qui fut opportune pour Djibril Tall de répondre à ceux qui ont prédit la mort du PDES, en ces termes : « le PDES ne va pas mourir… ».
Depuis la chute de l’ex président Amadou Toumani Touré, le parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) vivote et traverse les pires moments de son existence. Malgré cela, des militants sont restés accrochés à ses idéaux. Venus pratiquement de toutes les localités du Mali, les délégués (au nombre de 500 personnes) ont répondu à l’appel du parti.
Dans son discours d’ouverture des travaux, Djibril Tall a d’abord remercié les militants pour la forte mobilisation. « Votre forte mobilisation prouve que le PDES est un parti de conviction et de militants » s’est -il réjouit, tout en soulignant que leur parti a connu les pires moments de son existence au-cours de ces cinq dernières années.
Dans son allocution, il est revenu sur le contexte de la chute de l’ex Président Amadou Toumani Touré. Qualifiant cette chute d’une manipulation pure et simple du peuple, de l’armée, par certains politiques, il dira que le temps a fini par trancher finalement à la faveur d’ATT, cinq ans après sa chute. « Toutes les diagnostics posés par ATT se sont avérés plus que pertinents » a -t-il déclaré, tout en apportant des éléments de justification. A cet effet, il rappellera qu’ATT avait privilégié le dialogue entre maliens plutôt que la force des armes pour résoudre la crise de 2012. « Aujourd’hui, on ne négocie-t-elle pas ? » s’est-il interrogé. Et d’ajouter que tous les maliens témoignent la véracité de l’analyse d’ATT.
Selon lui, cette victoire d’ATT qui a su anticiper la raison sur le temps est aussi celle du PDES. Car, dit-il, le PDES demeure en ATT et ce dernier demeure aussi au PDES.
Diffèrent des autres partis, note le président intérimaire, le PDES est une philosophie, un concept de développement et de gestion sociale. C’est pourquoi, dit-il, malgré la période de crise traversée par le parti, des hommes et des femmes dignes sont restés mobilisés derrière les idéaux du PDES.
Pour répondre à certains qui avaient dans leurs analyses prédis la mort de leur Parti, il dira que le PDES est bel et bien vivant. « Notre parti ne va pas mourir car nous sommes un parti de conviction » a-t-il déclaré.
Pour leur part, la présidente des femmes et le président des jeunes ont à leur passage au pupitre, renouvelé leur engagement aux idéaux du Parti. D’un langage commun, ils promettent de galvaniser davantage leurs entités respectives afin que le parti retrouve son élan politique d’antan.
Des interventions non moins importantes au-cours de cette cérémonie auront été, celles des témoignages de reconnaissance des partis amis. En la matière, le passage des présidents du PARENA, Tiebilé Dramé et celui de l’URD non moins chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé ont orienté les congressistes sur le défi à relever.
Par Moïse Keïta.
Par Le Sursaut