Pendant que les autorités communales, les chefs de village et conseillers de chef de village se soucient de l’approvisionnement de la population en eau potable, le nommé Chamon Coulibaly pense autrement en prenant en otage une pompe située dans le secteur de Cocody, privant du coup la population de l’eau.
Selon les informations, Chamon Coulibaly, conseiller du chef de village de Djalakorodji s’en est pris à la gestion de la pompe de Cocody et a poussé une partie de la population au soulèvement. Pour entreprendre sa supercherie, il va faire savoir au maire que la pompe est en panne. Lorsque ce dernier a invité le comité de gestion à amener la clé pour réparation, Chamon va prendre la clé et la garder par devers lui. Ainsi pour tromper le maire, il a fait semblant comme s’il avait réparé la pompe. Lorsque le maire lui a demandé d’amener la clé, il a refusé carrément arguant qu’il a retiré la gestion de la pompe au comité de gestion. Pour mieux atteindre son objectif, il va même pousser les gens à aller frapper le représentant du comité de gestion jusque chez lui. Or, ni un élu, ni le maire, ni les conseillers du chef de villages ne sont tenus de gérer des infrastructures publiques. La gestion de ces infrastructures publiques doit être laïque et apolitique.
Dans cette condition, le maire a envoyé des gens pour faire des relever de compteur, mais il s’est catégoriquement opposé à tout contrôle. Finalement la pompe ne marche pas et les populations sont privées d’eau. Comme si cela ne suffisait pas, le maire a décidé de changer le compteur afin que la population puisse bénéficier de l’eau, mais il a été confronté à un niet de Chamon Coulibaly. Il est parti mentir à la gendarmerie qu’il a investi environ 500.000F dans la réparation de la pompe. Quand on lui a demandé d’apporter les pièces échangées, il n’a pas pu le faire.
Jusqu’aux dernières nouvelles la pompe ne fonctionnait pas privant la population d’eau en cette période de grande consommation.
Le maire a déploré le fait que chacun s’érige en mini -état, foule les lois aux pieds et s’oppose à toute loi statutaire pour la gestion de la chose publique.
MD
Source : Aujourd’hui-Mali