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Division à l’Inps

La grève générale de l’Union nationale des travailleurs du Mali a été diversement suivie à l’Institut national de prévoyance sociale (Inps).

inps institut national de prevoyance social

Si à la direction générale, aucun mouvement de débrayage n’a été constaté, tel n’est pas le cas dans les structures au niveau des communes où les bureaux étaient fermés à clé.

Cette situation s’explique par le fait que le bureau Untm n’est pas reconnu par une frange importante des travailleurs qui soutiennent leur camarade Sidibé Dédeou, qui est à la tête d’une nouvelle centrale née de la dissidence au niveau du Syntade.

C’est ce qui a influé sur le respect du mot d’ordre de grève à l’Inps, notamment à la direction générale où la grève n’a pas été suivie.

 

La bonne affaire

Certains Maliens ont tiré profit de la première journée de grève de l’Untm. Surtout dans les marchés de Bamako où au premier jour, les bouchers n’ont pas eu de viande, car les abattoirs n’ont pas travaillé.

Faute de viande, les clients se sont rués sur le poisson et les poulets et autre volaille. Les vendeurs de poisson et volaille ont augmenté leur prix.

Les femmes, qui achètent d’habitude le poisson fumé, ont vu le prix prendre l’ascenseur de 1500 à 3500 Fcfa le kilo ; plus que la viande. Les poulets et pintades variaient entre 5000 et 6000 Fcfa. Sans compter que, pour les avoir, il fallait faire une longue queue.

Les Maliens, qui se sont rabattus sur le «tiékouroulé», ont dû acheter le kilo à 2.000 Fcfa au lieu de 1000Fcfa. Comme pour confirmer l’adage selon lequel «Le malheur des uns fait le bonheur des autres.»

Source: Le Reporter

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