Le gouvernement de la République du Mali, lors du conseil des ministres du 22 janvier 2020, a convoqué le collège électoral pour les élections législatives le 29 (1er tour) et le 19 avril (2e tour)
Au vu des dispositions légales visées par le décret du 22 janvier, la cour constitutionnelle, chargée de valider les candidatures à l’occasion de l’élection des députés à l’assemblée nationale, devait veiller sur le nombre de sièges à pourvoir qui passait normalement de 147 à 158. Pour cause, la loi 2012-017 du 2 mars 2012 portant création de circonscriptions administratives en République du Mali et la loi 2016-048 du 17 octobre modifiée portant loi électorale. La loi 2012-017 du 2 mars 2012 dit que les cercles et kes arrondissements composant chaque région seront déterminés par la loi. Elle dit aussi que la présente loi abroge, au fur et à mesure de sa mise en oeuvre échelonnées sur 5 ans à compter de sa promulgation, toutes disposition antérieures contraires, notamment celles de l’ordonnance n°91-039/PCYSP du 8 aout 1991 déterminant les circonscription administratives et les collectivités territoriales. or tous les Maliens se rappellent que la loi 2012-017 du 2 mars 2012 a crée de nouveaux cercles au nombre de 11 à ce jour. Il s’agit des cercles de Taoudini FOUM ELBA ACHOURATT, AL OURCHE AROUANE ET BOU DJEBEHA (région de taoudini) du cercle d’Almoustrat (région de gao) des cercles d’Anderramboukane, inekar et tidermène (région de Ménaka) et du cercle d’Achibogho (région de kidal).
quand on voit auss l’article 158 de la loi électorale, on se rend compte que, pour l’élection des députés à l’assemblée nationale, les circonscription électorales sont constituées par les cercles et les communes du district
Source : Le Focus