Le mémorial Modibo Keïta a servi de cadre pour la remise symbolique de la distinction à l’Imam Mahmoud Dicko, comme l’homme de l’année 2020, et un Doctorat en ISLAM ( FIKOUHOU) de la part de l’organisation mondiale pour les Droits de l’homme. C’était le mardi 30 mars 2021.
L’imam Mahmoud Dicko dans les pas des immortels du Mali, peut-on lire sur les réseaux sociaux depuis quelques jours suite à l’annonce de l’évènement.
En effet, l’imam Mahmoud Dicko, le vénéré religieux à la tête de la contestation populaire ayant occasionné la chute du président IBK le 18 Août 2020 a été honoré une fois encore. Les marches de contestations ont désormais fait place aux champs d’honneur. L’homme qui a publié en février dernier un »Manifeste pour la refondation du Mali » se retrouve au cœur de deux évènements majeurs qui vont marquer l’actualité du pays au cours de cette semaine du 29 mars au 4 avril 2021.
Les annales de distinctions honorifiques internationales retiendront que le principal tombeur du régime IBK se verra attribuer une haute décoration de l’Organisation mondiale des droits de l’Homme.
Cette décoration dénommée (Universal Human Rights) lui a été décernée et un centre sorti de terre au quartier Baco-Djicoroni portant le nom de l’imam Mahmoud Dicko sera inauguré par le Premier ministre Moctar Ouane, le jeudi 1er avril 2021. L’imam de la mosquée de Badalabougou ne finira pas de savourer la belle étiquette que lui aura collée l’Organisation mondiale des Droits de l’Homme, avant de voir un édifice porter son nom.
Si ce religieux influent qui marque de son leadership dans le changement au Mali et que plusieurs le pensent être dans les pas des immortels par ses actes et ces œuvres, un fait, et pas des moindres qui a retenu l’attention de tous.
À part la présence du colonel Malick Diaw, président du CNT dont la cérémonie a été placée sous sa présidence, aucune autre autorité n’y était.
Ni les membres du gouvernement, ni le vice-président et encore moins son gendre, Issa Kaou Djim qui a disparu des radars depuis quelques semaines. Faut-il voir en cela une cassure entre les autorités de la transition et le vénéré Imam de Badalabougou ?
Bourama Kéïta
Source : LE COMBAT