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Disparition du journaliste Birama Touré : Le dilemme des familles TOURE de Bamako !

Depuis deux semaines l’affaire relative à la disparition du journaliste Birama TOURE depuis janvier 2016, a refait surface pour occuper le devant de la scène de l’actualité. Certaines sources ont révélé que le nommé Birama ne vit plus à cette heure. D’autres se présentant comme des co-détenus de Birama ont décrit l’Etat de fatigue mortelle dans lequel se trouvait le jeune lorsqu’ils l’on quitté. Depuis l’annonce de cette nouvelle les familles TOURE de Bamako semblent prendre l’affaire au sérieux, car cela est une première dans l’histoire de la presse au Mali. Il y a deux semaines, il y a eu une grande réunion des familles TOURE chez leur patriarche pour décider de la suite des événements, dès l’instant où  ils on eu des pistes pour retrouver le jeune Touré. A la suite de cette rencontre, les familles TOURE de Ségou se sont impliquées pour soutenir celles de Bamako dans la manifestation de la vérité.

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Le directeur de publication du journal ‘’Le Pays’’ a été même entendu par le juge d’instruction chargé de l’affaire, au tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Sa convocation fait suite à une publication où des témoins ont indexé directement la Sécurité d’Etat et le fiston national dans la disparition du nommé Birama TOURE. Notons que pour étouffer ladite disparition, semble-t-il selon des sources proches de la famille présidentielle, que certains journaux de la place ont reçu des sous. Notre avis est qu’un tel type de crime, est difficile à étouffer. C’est comme un cancer, après chaque soin il se manifeste autrement. L’affaire Norbert SONGO en est un témoignage éloquent. Le hic dans cette affaire, c’est que ce sont les  jeunes des familles TOURE qui sont entrain de faire tourner   la roue afin que la vérité se manifeste au grand jour, surtout que lors d’une rencontre en 2016, entre  les  familles TOURE  et  le Président de la République, ce dernier avait promis de faire toute la lumière sur la question. Une opposition semble s’établir entre le camp des patriarches TOURE et celui des jeunes. En effet, les patriarches reçoivent mensuellement environ une somme de deux cent mille francs CFA de la part du Président IBK, ainsi que des carnets de carburant. Ils ont même reçu en don, un véhicule pour leur déplacement pour les cérémonies officielles. Cette amabilité dure depuis février 2016. A cause de cette pratique, une première du genre depuis l’avènement de la démocratie, les patriarches auront-ils le courage  voir  le  scrupule de  demander des comptes au Président IBK.

Pourquoi un tel geste de la part d’IBK ? Certains ont trouvé la réponse à cette question. En effet, IBK ayant senti que le fiston national avait son nom mêlé à cette affaire de disparition du jeune Birama TOURE, du fait qu’il s’apprêtait à faire une dénonciation sur une sordide affaire d’achat d’un avion, a pensé envoyer mensuellement des gratifications financières aux familles TOURE de Bamako, tout en ayant en tête que le  jour où l’affaire éclatera alors, l’humilité et la reconnaissance du bienfait, sauvera la situation. Pour ne pas emboiter le pas aux patriarches TOURE, les jeunes TOURE sont décidés à aller jusqu’au bout. Pour eux, ce crime doit être clarifié, les responsabilités situées, et les sanctions doivent ensuite tomber. C’est par rapport à la même situation qu’environ deux cents jeunes ont organisé une marche le jeudi 16 novembre 2017 sur la famille du Patriarche des TOURE afin de protester contre la lenteur  du Président de la République afin de savoir la suite à donner à cette affaire. Les jeunes ont donc accepté cet argument en attendant de se faire entendre très prochainement. Avec cette nouvelle donne, la situation va se compliquer et ce n’est pas le  sacrifice de sept taureaux blancs, qui occultera  la vérité, même après le mandat aussi long soit-il. L’impunité a des limites selon les jeunes TOURE. Le cas de Birama sera le dernier dans l’histoire de la presse malienne, jurent les jeunes TOURE des familles fondatrices de Bamako. Ils ont en mémoire encore l’assassinat de deux de leurs grands-pères à savoirTiècoro et Sidicoro TOURE, le 2 avril 1883, pour leur amitié avec Samory TOURE, dont une cavalerie dirigée par KémèBourama demi-frère de Samory était entré dans la plaine de Bamako, après une mise en gardes de l’explorateur français Borgnis-Desborgnes, mettant ainsi fin à la désobéissance civile à l’égard des français envahisseurs. L’histoire sera-t-elle une répétition pour les Maures blancs de Bamako ?

Seydou DIARRA

 

Par Le Carréfour

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