La cérémonie de restitution des résultats de la mission de suivi de la qualité des ressources en eau des bassins du fleuve Niger, du Sénégal et leurs affluents, avait été reportée l’année passée à cause des restrictions liées à la Covid-19. Mais avec l’accalmie de la pandémie, la cérémonie a pu se tenir hier, mercredi 16 juin 2021.
Le but de l’atelier d’hier était de partager les résultats des analyses de la qualité des eaux obtenus durant la campagne de 2020, du Programme Conjoint d’Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PCA-GIRE), avec l’ensemble des acteurs, et de formuler des actions sur comment améliorer la qualité et comment envisager les prochaines échéances.
« Les résultats obtenus sont préoccupantes, nous avons identifié des pollutions qui menacent la vie aquatique, en amont et même en aval de Bamako », indique M. Diouoro Bocoum, directeur national de l’hydraulique. Avant d’ajouter « dans le Falémé où aujourd’hui la qualité de l’eau ne permet même plus de faire l’irrigation ».
A noter que, le PCA-GIRE dispose à ce jour de 72 points de prélèvement sur toute l’étendue du territoire national, et l’activité de prélèvements est annuel, elle est effectuée durant la période de crue et d’étiage.
Toujours selon M. Bocoum, le Mali fera face à trois problèmes majeurs « le Mali devra faire face dans les années à venir à trois défis majeurs que sont la croissance de la population, le phénomène de pollution et les impacts de changement climatiques », de ce fait, il invite l’ensemble de la population pour une bonne gestion des ressources en eau disponible.
Mahamadou Sissouma, Stagiaire
Source: Journal le Pays– Mali