Dans notre parution d’hier, nous évoquions une pratique malsaine devenue une tradition au sein de la Direction Nationale de la Fonction Publique et du Personnel (DNFPP). Aux questions soulignées dans ce numéro : Le Directeur de la DNFPP par-delà son ministre de tutelle n’est-il pas au courant ? Pourquoi ce mutisme de leur part ? Nous venons de trouver une réponse claire.
En effet, le réseau de vente illégale de numéros matricules à de nouvelles recrues de certains Établissements Publics à caractère Administratif (EPA) et la prorogation anormale de la date de départ de certains agents à la retraite est entretenue par le chef de la cellule informatique de la DNFPP.
Pour preuve dans une lettre N° 000705/MTFP-DNFPP-DN du 21 septembre 2018 adressée au Directeur Général du Budget, le Directeur National de la DNFPP sollicite la suppression de 15 numéros matricules attribués par le chef de la cellule informatique à des agents de l’Office Riz de Mopti. Il s’agit :
-0153.748- G ; -0153.151-K ; -0153.154-N ; -0153.157-S ; -0153.160-W ; -0153.149-H ; -0153.152-L ; -0153.155-P ; -0153.158-T ; -0153.161-X ;
-0153.150-J ; -0153.153-M ; -0153.156-R ; -0153.159-V ; -0153.162-Y.
Cette pratique grave citée ci-dessus n’est que la partie visible de l’iceberg. Pire, l’informaticien businessman s’est aussi spécialisé dans la vente des données personnelles de la Fonction Publique à travers une société dénommée MYT Expertise.
Son statut le permet-il ? La société a-t-elle servi à la DNFPP ?
La réponse à ces questions dans notre prochaine parution.
Kèlètigui Danioko
Source: Le Pays