Depuis quelques temps, la DRH, Mme Tigana Assitan Ouedraogo, Inspecteur du Travail et de la Sécurité Sociale de son état, est victime de tirs croisés. Son seul crime est d’avoir appliqué le décret 2012-434 du 09 août 2012 fixant les conditions d’emploi et de rémunération des membres non fonctionnaires du cabinet du Président de la république, du Secrétariat général de la présidence, du cabinet du Premier Ministre et des cabinets ministériels indique en son article 5 que : « Les fonctions des membres de cabinet prennent fin en même temps que celles de l’autorité qui s’est attachée leurs services », c’est-à-dire que dès que le ministre démissionne, c’est tout son cabinet qui s’en va. Mieux, le même article 5 précise que : « Toutes fois, il peut être mis fin à la fonction de membre de cabinet à tout moment. Le membre de cabinet peut être reconduit dans sa fonction. La reconduction doit faire l’objet d’une nouvelle nomination ». Selon nos informations, ce qui n’est pas le cas du « collectif de cadres victimes de la DRH » qui vient d’être crée pour se faire.
Mieux, le même article précise que : « Lorsque le membre du cabinet n’a pas été reconduit dans ses fonctions, il lui est alloué une indemnité d’une nouvelle nomination ».
Il faut rappeler que le gouvernement du Dr Boubou Cissé a été démis el 05 juin dernier. Selon nos informations, le salaire de ce mois qui avait à peine débuté a été intégralement payé aux ayants droits qui ont créé un Collectif.
Mieux, au niveau de la DRH, la stupéfaction est de mise sur ces revendications surprenantes à plus d’un titre.
« Tous ces travailleurs qui se plaignent ont été payé. En tout cas, ils ont reçu leur salaire du mois de juin », explique une voix autorisée.
« Comme le stipule l’article 5 du décret 2012-434 du 09 août 2012, lorsque le membre du cabinet n’a pas été reconduit dans ses fonctions, il lui est alloué une indemnité d’une nouvelle nomination. Nous avons payé les indemnités des mois de juillet, août et de septembre contrairement à ce qui se dit».
Selon la DRH que nous avons rencontré, elle n’a fait qu’appliquer les textes. « Je suis derrière les textes. Je m’en remets à dieu pour les accusations portées contre ma personne qui n’a fait que son travail. Je suis derrière les textes», a martelé Mme TiganaAssitan Ouédraogo.
En guise de rappel, la DRH en tant qu’Inspecteur du travail et de la sécurité sociale a déjà travaillé au ministère du Travail en tant chef de division juridique n des normes internationales du travail.
Pour ce cadre qui a requis l’anonymat : « cette dame est connue comme un grand défenseur des droits travailleurs et non les spolier comme on veut lui faire porter cet habit ».
« Par ces temps qui courent, dites-moi le cadre qui ose tenter une telle mésaventure trop grotesque ? », a poursuivi notre interlocuteur.
« Comme on peut le constater, la DRH de l’Agriculture est une victime qui a eu comme seul crime d’appliquer les textes. Jugez-en vous-mêmes ! », poursuit un autre travailleur très amer.
La Rédaction
Source: Mali Demain