A Dioïla, les habitants de la nouvelle région subissent depuis quelques jours les récoltes nocturnes des champs par des voleurs. L’information a été donnée ce dimanche lors d’une rencontre entre la brigade de surveillance et les autorités locales, tenue dans la salle de spectacle de Dioïla.
La récolte 2018-2019 s’annonce compromise dans certaines localités de Dioïla. En effet, certaines populations du Banico sont victimes de récoltes nocturnes des champs de coton depuis quelques jours. Des hectares de champs de coton et de maïs sont récoltés nuitamment par certains individus non encore identifiés.
Le président de la société civile, Mady Mariko, a expliqué que le gouverneur de Dioïla a donné des sages conseils afin d’éviter tout dérapage. Selon ses explications, une brigade a été créée pour appuyer, aider et soutenir les forces de défense et de sécurité afin de garantir la sécurité des personnes et leurs biens.
Alertées par de nombreuses plaintes portées au commissariat de police de Dioïla, se sentant complètement impuissantes face à la situation qui empêche leur repos, les populations ont constaté les faits ce samedi à la suite de la visite des champs des victimes de cet acte odieux.
“Ce sont des voleurs, je suis chef de famille, j’ai besoin de me reposer, vous avez été témoin, vous avez vu ce que l’on subit ici depuis quelques jours, c’est inadmissible. Pourquoi certaines personnes viennent récolter nuitamment nos champs ?”, a ajouté M. Sidibé, un habitant de Zeta qui borde la rivière, irrité par la situation.
“Tout le village est effrayé par le problème, il faut que ça cesse au plus vite”, a indiqué Mady Mariko, président de la société civile lors de la réunion d’urgence.
Un collectif à Dioila est à pied-œuvre pour traquer les auteurs de ces vols, nouveau dans notre pays.
Adama Diabaté
L’Indicateur du Renouveau