Les Groupes de soutien aux activités de nutrition (GSAN) et des relais communautaires du Cercle de Diéma, (Ouest) ont recommandé, mercredi, d’assurer le financement continu de leur supervision, a constaté l’AMAP.
Au terme de la rencontre de coordination et de concertation sur leurs activités au Conseil de cercle de Diéma, et à la suite des insuffisances constatées, les participants ont demandé de « doter les sites GSAN en rapports mensuels suffisants, renforcer (leur) compétence sur le remplissage des supports lors des supervisions de proximité et assurer la transmission régulière de (leurs) rapports mensuels ».
Ils ont, aussi, recommandé de renforcer le suivi mensuel des GSAN, de dynamiser les GSAN non fonctionnels, de doter les GSAN en intrants de démonstration culinaire, de renforcer la recherche active des cas d’abandon des enfants dans les programmes de prise en charge de la malnutrition.
Cette rencontre, initiée par le Centre de santé de référence (CSRéf) de Diéma, avec l’apport financier de l’UNICEF, avait plusieurs objectifs : présenter et analyser les indicateurs clés de la malnutrition, de juillet à novembre 2020, par aire de santé ; présenter les données sur la gestion des intrants de juillet à novembre 2020 par aire de santé; faire le point des activités des différents GSAN en terme de démonstration culinaire, de visite à domicile, de dépistage, d’orientation et de prise en charge par aire de santé ; faire le point de la réalisation de la supervision conjointe Directeur technique de centre et Association de santé communautaire (ASACO) des GSAN.
Il s’agissait, également, d’énumérer les différentes insuffisances et difficultés rencontrées par les GSAN dans la mise en œuvre des activités et de partager les expériences entre les différentes aires de santé.
Les présentations sur les indicateurs clés de la malnutrition des aires de santé, de juillet à novembre 2020 et la situation des nouveaux GSAN à créer dans le cadre de l’extension par aire de santé, ont fait ressortir les difficultés, notamment, sur la faible réalisation des démonstrations culinaires, la recherche active des enfants malnutris perdus de vue, le faible dépistage des enfants malnutris par les GSAN, la non fonctionnalité des sites GSAN créés par d’autres ONG.
L’UNICEF prévoit la mise en place de cent nouveaux GSAN dans le district sanitaire de Diéma pour rapprocher davantage les usagers des services de santé.
A la clôture des travaux, le président du Conseil de cercle, Makan Koma, a, surtout, invité les acteurs concernés « à faire un suivi correct des recommandations formulées pour une mise en œuvre plus efficace et efficiente des GSAN dans le Cercle de Diéma ».
Quant au premier adjoint du maire de la Commune rurale de Diéma, Abdoulaye Toure, il a remercié les autorités sanitaires et leurs partenaires, notamment l’UNICEF pour la création des sites GSAN dans le Cercle de Diéma, Cette initiative a, selon lui, contribué à alléger les souffrances des populations en matière de santé.
Il a demandé aux acteurs communaux d’apporter aux GSAN les soutiens nécessaires afin qu’ils fonctionnent normalement pour le bien-être de tous.
OB/MD
Source : (AMAP)