Le traitement de l’information relative à l’action des syndicats, leur stratégie de lutte, requiert du journaliste la connaissance (maîtrise) d’un certain nombre de concepts et de terminologies.
C’est autour de ces différentes (notions) que le département de la Fonction publique, du travail et des relations avec les institutions, a entamé, hier, mardi 7 avril, une série de trois formations devant chacune outiller une cinquantaine de participants. La formation inaugurale se tient à la Maison de la presse. Thème : «Le Dialogue Social».
La cérémonie d’ouverture de la rencontre s’est décidée sous la présidence du Ministre de la Fonction Publique, du Travail et des relations avec les institutions, Mme Diarra Racky Talla. Qui était accompagnée pour la circonstance de son homologue, Me Mountaga Tall, Ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Porte parole du gouvernement.
Après les mots introductifs du représentant du comité de pilotage de la maison de la presse, Abdoul Majib Thiam, ce fut le tour du secrétaire général de l’Assep, Bassidiki Touré, de se faire porte parole des participants, en remerciant le département de la Fonction Publique pour une formation qui va, selon lui, apporter un grand plus aux confrères. «Un journaliste mal formé est une bombe à destruction massive…. », a-t-il schématisé. Avant de dire toute l’opportunité qu’une telle session offre aux confrères qui vont affiner leurs connaissances sur, entre autres, le syndicat, son mode de fonctionnement, les conditions d’un bon dialogue social, la réglementation de la grève.
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique a débuté ses mots par des remerciements adressés à l’endroit des journalistes qui ont accepté de se mettre à l’école en participant à cette formation. «Rien n’est pire qu’un journaliste ou n’importe quel citoyen, qui croit tout savoir», a fait remarquer Me Tall.
Dans le speech qu’elle a, ensuite, prononcé, en guise de discours d’ouverture, Diarra Racky Talla a évoqué la crise sécuritaire dans laquelle notre pays vit depuis un certains nombre d’années ; Cette crise, dira-elle, peut se trouver aggravée si la paix sociale n’est pas considérée par chacun comme une priorité. Pour Mme le ministre, les journalistes, de part leur fonction, peuvent «éteindre ou attiser un feu…». Selon elle, dans le contexte malien, marqué par la fréquence des revendications d’ordre syndical, une bonne connaissance du dialogue social peut contribuer à la bonne compréhension des conflits sociaux ; Et d’attirer l’attention sur le rôle très important que peut jouer la presse dans l’apaisement du climat social. La Presse, fera-t-elle ensuite savoir, doit être à l’avant-garde de la distribution de la bonne information, sur le dialogue social, sur le gouvernement, et sur tous les partenaires sociaux. «Naissance et évolution des syndicats», «les missions et facilités accordées aux délégués du personnel», «les conditions de base du dialogue sociale», «la prévention et la gestion des conflits ». Toutes ces thématiques ont été abordées durant cet atelier, par les experts du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme avec les institutions.
La rédaction
