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Dialogue national en Mauritanie: l’opposition menace de quitter les discussions

En Mauritanie, les quelques partis d’opposition qui avaient accepté de participer au dialogue national menacent de se retirer. Entamée fin septembre, cette initiative doit aboutir à une réforme constitutionnelle, qui doit notamment porter sur la suppression du Sénat, remplacé par des conseils régionaux élus, et la création d’un poste de vice-président. Le FNDU, principale coalition de l’opposition, avait déjà décidé de boycotter le dialogue, en accusant notamment le pouvoir de chercher à faire sauter la limite du nombre de mandats. C’est justement parce que le gouvernement fait pression pour mettre cette question à l’ordre du jour que l’opposition dialoguiste menace de quitter la table.

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Les partis d’oppositions présents s’étaient déjà crispés dans les premiers jours des débats, à cause des propos d’un député du parti au pouvoir. Quand l’opposition avait évoqué de sa demande de prolonger la limite d’âge pour les candidats à la présidence, Khalil Ould Tiyed avait estimé que le déverrouillage de ces articles de la Constitution devait également s’étendre à la révision de la limite du nombre de mandats, fixés à deux.

Une provocation, selon l’opposition dialoguiste, qui avait rappelé que les points de débats avaient fait l’objet de longues tractations et qu’elle avait accepté de participer notamment parce que la révision du nombre de mandats présidentiels devait être exclue des discussions. Alors quand vendredi dernier, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la question du mandat présidentiel était bien à l’ordre du jour », les partis APP, el-Wiam et ANP ont menacé de quitter la table. Ce qui réduirait quasiment à néant la participation de l’opposition au dialogue.

Ce n’est pas la première fois que des personnalités du pouvoir suscitent la polémique en plaidant pour que le président Ould Abel Aziz puisse briguer un troisième mandat. En juin, le président avait assuré qu’il respecterait le serment fait lors de ses deux investitures, dans lequel le chef de l’Etat jure sur le Coran de ne pas changer le nombre constitutionnel de mandats.

Source: Rfi

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